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Le 16 janvier dernier, un groupe de personnes dont deux Marocains, quatre Mauritaniens et quatre Sahraouis des camps de Tindouf a été appréhendé au large de Lagouira à quelques encablures du point Gargarate, frontalier avec la Mauritanie.
Les individus qui tentaient de rejoindre Dakhla à bord d'un canot pneumatique transportant deux tonnes et demie de drogue, doivent comparaître devant le juge d'instruction du tribunal de Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie.
Notons que le point frontalier Gargarate qui est le passage obligatoire vers l'Afrique subsaharienne connaît d'intenses activités commerciales entre le Maroc et les pays africains à travers la Mauritanie. Ce point frontalier ne dispose que de très peu de moyens permettant aux fonctionnaires des douanes et de la gendarmerie de s'acquitter de leurs tâches dans des conditions satisfaisantes.
Au lieu de disposer de matériel informatique, ces fonctionnaires travaillent de manière archaïque, remplissant à la main toutes les formalités des nombreux passagers. Ils viennent d'être reliés au réseau du téléphone mobile.
L'absence d'une agence bancaire favorise les nombreux trafics de devises.
Le village qui s'est constitué autour de ce point ne dispose ni de centre de santé, ni d'ambulance pour transporter les éventuels cas de maladies urgentes.
Les services des douanes sont réservés exclusivement à la gente masculine mais sont obligés de contrôler également les femmes.
C'est l'absence de moyens efficients de surveillance et de contrôle qui encourage les trafiquants de tout genre à emprunter ce point frontalier dont le personnel se démène, malgré tout pour accomplir sa mission.
Les individus qui tentaient de rejoindre Dakhla à bord d'un canot pneumatique transportant deux tonnes et demie de drogue, doivent comparaître devant le juge d'instruction du tribunal de Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie.
Notons que le point frontalier Gargarate qui est le passage obligatoire vers l'Afrique subsaharienne connaît d'intenses activités commerciales entre le Maroc et les pays africains à travers la Mauritanie. Ce point frontalier ne dispose que de très peu de moyens permettant aux fonctionnaires des douanes et de la gendarmerie de s'acquitter de leurs tâches dans des conditions satisfaisantes.
Au lieu de disposer de matériel informatique, ces fonctionnaires travaillent de manière archaïque, remplissant à la main toutes les formalités des nombreux passagers. Ils viennent d'être reliés au réseau du téléphone mobile.
L'absence d'une agence bancaire favorise les nombreux trafics de devises.
Le village qui s'est constitué autour de ce point ne dispose ni de centre de santé, ni d'ambulance pour transporter les éventuels cas de maladies urgentes.
Les services des douanes sont réservés exclusivement à la gente masculine mais sont obligés de contrôler également les femmes.
C'est l'absence de moyens efficients de surveillance et de contrôle qui encourage les trafiquants de tout genre à emprunter ce point frontalier dont le personnel se démène, malgré tout pour accomplir sa mission.
