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L’AESVT, qui a présenté ses conclusions sur ladite loi, a souligné que la réforme de cette législation devrait préciser l’obligation de la réduction de la quantité et la nocivité des déchets issus de l’utilisation des produits manufacturés sous-utilisés.
L’association a également appelé à instaurer l’obligation de mettre en place les systèmes de tri et de collecte sélective pour certains types de déchets, en plus du principe de la "responsabilité élargie du producteur".
Le rapport de l’association a noté l’absence de décret d’application sur la gestion des déchets non dangereux, lequel texte constitue "la pièce manquante pour une meilleure gestion des déchets industriels non dangereux et des déchets inertes et agricoles" qui ne trouvent quasiment pas de filière organisée pour leur traitement et valorisation.
L’AESVT, qui a également livré ses conclusions sur le Programme national des déchets ménagers (PNDM) à Tanger et à Fès, a appelé à "stimuler et favoriser" le partenariat public-privé pour installer des centres de tri en ville, et à favoriser l’émergence de nouvelles technologies de traitement des déchets.
L’association a souligné la nécessité de faire appliquer le principe de l’utilité publique à l’acquisition des terrains jugés techniquement viables pour des décharges et installations de traitement des déchets.
Pour ce qui est du cahier des charges de la collecte pour l’enfouissement, l’AESVT a surtout recommandé d’y intégrer le volet de tri et recyclage des déchets, d’inclure "progressivement" les chiffonniers et d’organiser des formations et des actions de sensibilisation au profit de ces derniers et des ouvriers et cadres chargés de l’exploitation et du suivi des centres d'enfouissement et de valorisation.
"Cette rencontre, qui regroupe un parterre de représentants de la société civile et des autorités, ainsi que des élus locaux et des experts, vise à enrichir le débat sur la gestion des déchets", a déclaré à la MAP le président de l’AESVT-Tanger, Mohamed Said Adlan Merini.
L’objectif escompté est "d’améliorer le cahier des charges pour accompagner la dynamique que connaît le Maroc dans le domaine de l’environnement, les engagements internationaux du Royaume dans ce sens, et le modèle de développement pour lequel le Maroc a opté", a conclu M. Merini.