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L'élan de protestation et de solidarité des 7 et 8 décembre 1952, reflétait la symbiose du peuple marocain avec les peuples voisins et frères du Maghreb et son attachement immuable à l'unité et à l'intégrité territoriale des pays de la région alors sous occupation coloniale, souligne le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans un communiqué rendu public à cette occasion.
L'événement reflète la solidarité maghrébine et les sentiments que portent les Marocains à leurs frères maghrébins et confirme l'attachement à l'unité des peuples de la région et aux projets d'un Maghreb arabe unifié, ajoute la même source.
L'assassinat de Ferhat Hachad a été pour les forces nationalistes et les acteurs syndicalistes la goutte qui a fait déborder le vase du désespoir des milieux populaires, déjà excédés par les différentes formes de violations et tortures commises par le colonisateur, poursuit le Haut-commissariat, ajoutant que ces évènements avaient contribué au renforcement de l'esprit patriotique et attisé la flamme de la lutte nationale pour l'indépendance.
En effet, dès l'annonce de l'assassinat du leader tunisien, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), des émeutes sanglantes ont été déclenchées à Casablanca faisant plusieurs morts et blessés, avant de faire tache d'huile et s'étendre ainsi à travers tout le Royaume, sous forme de manifestations et d'autres actes de protestation, ce qui avait mis à rude épreuve le régime colonial.
Le leader maghrébin, tué le matin du 5 décembre 1952 par les autorités coloniales, fut une grande figure du syndicalisme maghrébin qui avait, comme le rapportent les historiens de l'époque, inscrit d'emblée le mouvement syndical tunisien dans la lutte pour l'indépendance.
Il s'agit d'un leader qui, après avoir consolidé les bases de son syndicat (environ 120.000 adhérents en 1951), avait milité pour la création d'une Union syndicale nord-africaine regroupant les syndicats en naissance au Maroc, en Algérie et en Libye.
Le soulèvement de 1952 avait ainsi mené plusieurs leaders syndicalistes à intégrer le mouvement de lutte armée contre les forces coloniales, précise la même source, notant que le peuple marocain, en célébrant ce glorieux anniversaire riche en symboles et en valeurs, réitère sa position inébranlable de mobilisation générale et d'adhésion totale aux grandes épopées initiées pour la défense de l'intégrité territoriale du Maroc.
Cet anniversaire offre aussi l'occasion de se remémorer l'épopée historique de la lutte pour l'indépendance et les immenses sacrifices consentis par les martyrs de la résistance pour le recouvrement de l'intégrité nationale et illustre parfaitement la solidarité maghrébine et l'attachement des Marocains, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, à l'unité des peuples de la région et au projet d'un Maghreb uni.