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Les membres de la délégation marocaine conduite par la secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, et comprend l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS), ont évoqué à cette occasion «la complexité de la situation sur le terrain et l'historique des efforts onusiens en vue d'un compromis politiquement négocié juste et durable de ce différend régional».
L'accent a été particulièrement mis sur l'importance de la solution d'autonomie présentée par le Royaume, laquelle initiative permettrait aux élites locales de s'autogouverner sous souveraineté du Maroc et d'ouvrir des perspectives prometteuses pour la construction du grand Maghreb, d'immuniser la région contre les menaces extrémistes et favoriser le développement de la région, ont indiqué à la MAP les membres de la délégation marocaine.
Composée également de Mohamed Ben Abdelkader chargé des relations avec les Partis socialistes d'Europe et du monde arabe au sein de l'USFP, de Mme Rachida Tahiri du Bureau politique du PPS et de Mostafa Bouaziz du PSU, la délégation de partis de gauche a tenu à souligner «la nécessité de lever les ambiguïtés et les malentendus concernant la question du Sahara» de la part de la partie suédoise.
La question des entraves politiques et économiques que la Suède ne cesse d'exercer contre les intérêts du Maroc a été en outre évoquée au cours de cette rencontre.
«La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères a exprimé le soutien de son gouvernement aux efforts onusiens et pour la paix et le développement dans la région», ont affirmé les membres de la délégation ajoutant qu'elle a fait part de «son incompréhension face aux inquiétudes grandissantes de la part du Maroc alors que son pays n'a cessé d'expliquer que la Suède n'a pas pris et n'a pas l'intention de prendre des décisions pouvant être considérées comme hostiles au Maroc ou contre la légalité internationale».
La diplomate suédoise a par ailleurs relevé la nécessité de maintenir le dialogue et de développer différents canaux de communication afin de mettre fin à l'escalade de la tension entre les deux pays qui n'a pas lieu d'être.
«Il n y a pas de reconnaissance de la RASD ni volonté de contrarier les intérêts économiques du Maroc», a-t-elle insisté lors de cette rencontre.
Au cours de la première journée de ce déplacement en Suède de la délégation de partis de gauche marocains, des rencontres ont été également tenues avec plusieurs centres de recherches basés à Stockholm avec l'objectif de leur présenter la réalité des développements de la question du Sahara ainsi que les avancées du processus engagé par le Maroc sur la voie de la construction de la démocratie et de l'Etat de droit.
L'UE appelle à une solution négociée au Sahara
L'Union européenne appelle toutes les parties à rechercher une solution négociée à la question du Sahara, a affirmé la vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Fedredica Mogherini.
« L'UE encourage les parties à rechercher une solution négociée au conflit et soutient le processus onusien », a indiqué Mme Mogherini qui répondait au nom de la Commission européenne à une question d'un eurodéputé sur le Sahara.
L'UE soutient les efforts du Secrétaire général de l'ONU pour parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable», a-t-elle souligné.
Elle a également ajouté que l'UE est préoccupée par la persistance de ce conflit et ses implications notamment sur la sécurité et le respect des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ainsi que sur l'intégration dans la région.