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Symbole de la génération dorée de la sélection espagnole et du Barça, Andres Iniesta a décidé mardi de mettre un terme à sa riche carrière à 40 ans, laissant, malgré sa discrétion légendaire, une empreinte indélébile par sa technique soyeuse et son immense talent de créateur.
Quand on évoque Iniesta, on pense forcément aux Blaugranas dont il a été durant près de deux décennies (2002-2018) le maître d'œuvre et l'architecte dans l'entre-jeu, effectuant dans l'ombre un travail d'orfèvre, magnifié en attaque par les Messi, Eto'o, Suarez, Neymar et consorts, avant de s'offrir deux dernières piges au Vissel Kobe au Japon (2018-2023) puis à l'Emirates Club aux Emirats arabes unis (2023-2024).
Avec la retraite d'Iniesta, c'est donc une page glorieuse du football espagnol et catalan qui se tourne, Messi étant désormais le dernier membre en activité du onze barcelonais qui avait enchanté la planète en 2009 en remportant la C1 sous les ordres de Pep Guardiola.
Certes, éclipsé par l'Argentin, Iniesta n'a jamais obtenu le Ballon d'Or que son parcours aurait mérité, terminant 2e en 2010. Mais l'ex-capitaine du Barça, son club formateur, a toujours pensé avant tout le football comme une discipline collective. "Un capitaine, sans ses partenaires, n'est personne", a estimé un jour cet amateur éclairé de pelote basque, avec la modestie qui le caractérisait.
"Le football est un jeu très sérieux où il faut s'amuser", avait-il également déclaré en 2016, résumant de sa voix douce sa conception du sport-roi.
Si son geste favori était la passe, c'est bien sûr son but en finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud qui l'a fait entrer dans le coeur des Espagnols.
Tout le pays se souvient de l'explosion de joie du joueur et du message qu'il portait sous son maillot, en hommage à son ami Dani Jarque, capitaine de l'Espanyol Barcelone, décédé d'une crise cardiaque en 2009 à l'âge de 26 ans.
Aussitôt, pour les Espagnols, Iniesta est devenu "Don Andres", un grand monsieur. International aux 131 sélections, le petit milieu de terrain (1,70 m, 68 kg) a ensuite été ovationné sur la plupart des pelouses du pays, Luis Enrique, son ancien entraîneur au Barça, l'ayant même érigé au rang de "patrimoine de l'humanité".
"Je me sens privilégié. Je suis fier d'avoir été présent lors de cette minute aussi importante pour la sélection espagnole. Cela restera gravé dans l'histoire et je suis l'homme le plus heureux du monde d'avoir contribué à réaliser le rêve de tous", avait expliqué le joueur le plus titré de son pays.
En 2018, au crépuscule de sa carrière, l'ex-maestro du FC Barcelone avait rejoint Kobe, club détenu par un milliardaire en high-tech Hiroshi Mikitani, pour un revenu annuel évalué à 30 millions de dollars avant de renouveler son contrat de deux ans en 2021.
Jouissant d'une grande popularité au Japon, il y a engendré plus de 100 millions de dollars de revenus liés notamment à la billetterie. Signe d'une aura qui a largement dépassé les frontières de la Catalogne et de l'Espagne.
Avec la retraite d'Iniesta, c'est donc une page glorieuse du football espagnol et catalan qui se tourneLe natif de Fuentealbilla, dans la région de la Manche (centre de l'Espagne), n'a jamais cherché à attirer les projecteurs sur lui. Mais son nom restera toujours associé au seul titre mondial de l'Espagne, grâce à son but inscrit en finale en 2010 face aux Pays-Bas (1-0 a.p.), et à la période faste du FC Barcelone de Lionel Messi, quatre fois victorieux de la Ligue des champions (2006, 2009, 2011, 2015).
Quand on évoque Iniesta, on pense forcément aux Blaugranas dont il a été durant près de deux décennies (2002-2018) le maître d'œuvre et l'architecte dans l'entre-jeu, effectuant dans l'ombre un travail d'orfèvre, magnifié en attaque par les Messi, Eto'o, Suarez, Neymar et consorts, avant de s'offrir deux dernières piges au Vissel Kobe au Japon (2018-2023) puis à l'Emirates Club aux Emirats arabes unis (2023-2024).
Quand on évoque Iniesta, on pense forcément aux Blaugranas dont il a été durant près de deux décennies le maître d'œuvre et l'architecte dans l'entre-jeuAux côtés de son éternel compère Xavi, Iniesta a ainsi été le porte-étendard du fameux "tiki-taka", ce style de jeu à l'espagnole fait d'incessants redoublements de passes, loué par les plus grands entraîneurs et qui a fait la bonne fortune de la Roja et du Barça.
Avec la retraite d'Iniesta, c'est donc une page glorieuse du football espagnol et catalan qui se tourne, Messi étant désormais le dernier membre en activité du onze barcelonais qui avait enchanté la planète en 2009 en remportant la C1 sous les ordres de Pep Guardiola.
Certes, éclipsé par l'Argentin, Iniesta n'a jamais obtenu le Ballon d'Or que son parcours aurait mérité, terminant 2e en 2010. Mais l'ex-capitaine du Barça, son club formateur, a toujours pensé avant tout le football comme une discipline collective. "Un capitaine, sans ses partenaires, n'est personne", a estimé un jour cet amateur éclairé de pelote basque, avec la modestie qui le caractérisait.
"Le football est un jeu très sérieux où il faut s'amuser", avait-il également déclaré en 2016, résumant de sa voix douce sa conception du sport-roi.
Si son geste favori était la passe, c'est bien sûr son but en finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud qui l'a fait entrer dans le coeur des Espagnols.
Tout le pays se souvient de l'explosion de joie du joueur et du message qu'il portait sous son maillot, en hommage à son ami Dani Jarque, capitaine de l'Espanyol Barcelone, décédé d'une crise cardiaque en 2009 à l'âge de 26 ans.
Aussitôt, pour les Espagnols, Iniesta est devenu "Don Andres", un grand monsieur. International aux 131 sélections, le petit milieu de terrain (1,70 m, 68 kg) a ensuite été ovationné sur la plupart des pelouses du pays, Luis Enrique, son ancien entraîneur au Barça, l'ayant même érigé au rang de "patrimoine de l'humanité".
"Je me sens privilégié. Je suis fier d'avoir été présent lors de cette minute aussi importante pour la sélection espagnole. Cela restera gravé dans l'histoire et je suis l'homme le plus heureux du monde d'avoir contribué à réaliser le rêve de tous", avait expliqué le joueur le plus titré de son pays.
En 2018, au crépuscule de sa carrière, l'ex-maestro du FC Barcelone avait rejoint Kobe, club détenu par un milliardaire en high-tech Hiroshi Mikitani, pour un revenu annuel évalué à 30 millions de dollars avant de renouveler son contrat de deux ans en 2021.
Jouissant d'une grande popularité au Japon, il y a engendré plus de 100 millions de dollars de revenus liés notamment à la billetterie. Signe d'une aura qui a largement dépassé les frontières de la Catalogne et de l'Espagne.