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Ainsi, c’est par le biais d’une feuille de route sectorielle qu’Anas Doukkali compte concrétiser le Plan de santé 2025 qu’il a instigué et répondre aux multiples besoins et aux différents dysfonctionnements dont souffre le système de la santé au Maroc, comme cela a été souligné, mardi à Skhirat, justement lors de l’inauguration des groupes de travail de concertation dédiés audit plan.
Un lancement emprunt du sceau « Tous engagés pour la santé » et dont le groupe de concertation devrait s’appuyer sur une approche participative. Objectif ? Creuser et approfondir la réflexion avec comme point de fixation, les axes du Plan de santé 2025.
Dans les faits, ce dernier, et comme indiqué par Anas Doukkali, se fond sur des principes tels que la continuité, la responsabilité et la reddition des comptes, au même titre que l’égalité à l’accès et au paiement, sans oublier la qualité des services.
En outre, le plan se base également sur trois piliers. Le premier est lié à l’organisation et au développement de l’offre de soins dans l’optique d’améliorer l’accès aux services de santé. Il sera porté par plusieurs axes dont, évidemment, l’organisation de l’offre nationale de santé, le développement du réseau public du secteur, le renforcement du réseau des établissements de soins de santé primaires, le développement de la santé mobile en milieu rural, et pour finir, le développement de la santé de proximité et la médecine familiale.
S’agissant du second pilier, il aspire à renforcer les programmes de santé nationaux, mais également, les programmes de lutte contre les maladies, avec une priorité nationale accordée au programme de santé maternelle et infantile, d’une part,et à la promotion de la santé des personnes à besoins spécifiques, d’autre part. Les batailles menées contre les maladies transmissibles seront, elles aussi, intensifiées et renforcées. A noter également la mise à jour du plan national de la santé psychologique et mentale, ainsi que le durcissement de la vigilance et la sécurité sanitaire.
Tout aussi important, le troisième pilier est, quant à lui, associé d’abord au développement de la gouvernance sectorielle, puis à la rationalisation de l’utilisation des ressources et l’élargissement de la couverture sanitaire de base, et ensuite à la réduction du fardeau de la pénurie en ressources humaines. Autant d’aspirations auxquelles s’ajoutent l’intentionnalité d’améliorer les conditions de travail et de motivations des professionnels du secteur, en plus de consolider son cadre législatif et réglementaire.
Afin de pouvoir atteindre ces objectifs, le ministre de la Santé attend beaucoup de ce groupe de concertation, lequel est disposé en douze équipes de travail et constitué d’acteurs et autres experts de la santé. Tous réunis lors de la phase de lancement, ils ont débattu, en marge du plan 2025, de plusieurs thématiques hautement importantes, à l’instar du thème santé et handicap, ou encore ceux de la santé mentale, les maladies non transmissibles et les maladies transmissibles. La couverture médicale de base a été également traitée, pareillement pour la couverture sanitaire universelle et les ressources humaines.