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Certes, l’un des cadres de la formation politico-religieuse d’Al Adl wa lihsan a été arrêté et condamné sur fond de ce crime, un autre membre du PJD a été arrêté et son cas est en cours d’instruction, mais les choses ne vont pas rester à ce stade. Les amis et camarades de Benaissa, assassiné un 25 février 1993, soulignent qu’il s’agit d’un assassinat politique, étant donné son statut de leader de l’une des factions politiques de gauche au sein de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) et en particulier celle des kaïdiyyines. Par conséquent, il serait judicieux et indispensable que la justice tire les conclusions nécessaires pour dégager la responsabilité politique. Car, comme les Marocains Omar Benjelloun, Maâti Boumli, les Libanais Mehdi Amel, Houssein Maroua, l’Egyptien Faraj Fouda, et tout récemment le Tunisien Chokri Belid … l’assassinat visait aussi une pensée et une vision du monde. Le ministère de la Justice et des Libertés qui a déjà été saisi, par voie d’une lettre adressée par la famille d’Aït Ljid, est appelé à faire preuve d’impartialité et de neutralité, dans l’objectif de tirer au clair les zones d’ombre de cette affaire. En tout cas, souligne «la Déclaration de Chaoun», «Benaissa est un martyr du peuple et tous les démocrates, progressistes et modernistes sont appelés à défendre sa cause, pour que la sphère politique ne connaisse jamais ce genre d’actes hideux et abjects».