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Intervenant lors d'une conférence organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Université Abdelmalek Essaâdi sous le thème «Les défis contemporains des processus de la justice transitionnelle», il a précisé que la communauté internationale doit donc nécessairement s'aligner en termes de protection des droits de l'Homme.
Pour parler de la justice transitionnelle, il faut d'abord qu'il y ait une transition, à savoir une sortie d'un conflit armé ou le passage d'un régime autoritaire vers une démocratie, a-t-il fait savoir, estimant que la préservation des droits de l'Homme doit être le fondement du processus de la justice transitionnelle.
Par ailleurs, le rapporteur spécial de l'ONU a rappelé que la justice transitionnelle, dans sa première étape, avait été contre les droits de l'Homme, mais grâce à la réaction du système des droits de l'Homme, cette tendance a changé, faisant naître une deuxième étape où la justice transitionnelle est du côté de ces droits.
Néanmoins, la justice transitionnelle se heurte encore à un certain nombre de défis, notamment le problème de l'impunité ainsi que l'adoption d'approches différentes en termes de protection des droits de l'Homme, a poursuivi Fabián Salvioli, appelant dans ce sens la communauté internationale à s'aligner sur une seule voie et à garantir une paix sans impunité.
Pour sa part, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a noté que l'organisation de cette rencontre intervient dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire de la constitution du CNDH, ajoutant que le Conseil oeuvre, depuis toutes ces années, pour s'ériger en tant qu'institution qui défend, assure et promeut les droits des citoyens.
Pour la présidente du CNDH, la mise en place de l'Instance équité et réconciliation (IER), puis du comité de suivi pour la mise en œuvre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation, n'est autre que la preuve d'une volonté politique claire pour mobiliser l'ensemble des moyens afin de mettre fin aux violations passées des droits humains.
Quant au président de l'Université, Mohamed Rami, il a noté que l'organisation de cette conférence en présence du rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, témoigne de l'importance accordée par l'Université au sujet des droits de l'Homme.
La Constitution marocaine met l'accent sur les droits et les libertés, a ajouté, en outre, Mohamed Rami, évoquant le développement et la modernisation qu'a connus le Royaume durant ces 20 dernières années, lui permettant de s'ouvrir à des perspectives nouvelles.
Cette conférence est également importante dans la mesure où elle permettra sans nul doute de poursuivre une coopération fructueuse entre l'Université et le CNDH, a-t-il fait savoir.