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L'occasion pour elle de parler à nouveau, d'interpeller encore les pouvoirs publics. Se posant comme une féministe engagée, elle revient sur son combat. "Comme beaucoup de femmes, j'ai été harcelée et agressée sexuellement à l'époque où j'étais au collège. Mais je suis restée calme", commence par révéler la comédienne qui ne s'est "pas vue comme une victime". "Puis, il y a deux ans, je suis devenue une personnalité publique représentant la violence conjugale, et j'ai senti la pleine puissance du courroux des femmes qui parlaient", écrit la star qui, néanmoins, a dû se blinder face aux épreuves traversées. "J'ai perdu un rôle dans un film auquel j'étais attachée. J'étais le visage d'une marque de mode internationale depuis deux ans et j'ai été virée", raconte la Texane, sans dûment nommer les intéressés.
Amber Heard dit avoir eu "le rare avantage de voir en direct à quel point les institutions protègent les hommes accusés d'abus", veut désormais "s'assurer que les femmes qui viennent parler de violences reçoivent plus de soutien" et se félicite que le pays soit en pleine mutation grâce à #MeToo, rappelant notamment que Donald Trump a fait l'objet de nombreuses accusations.
"J'écris en tant que femme qui a été obligée de changer de numéro de téléphone chaque semaine parce que je recevais des menaces de mort. Pendant des mois, je n'ai quitté que rarement mon appartement, et quand je le faisais, j'étais poursuivie par des caméras drones et par des photographes à pied, à moto ou en voiture. Les tabloïds qui postaient des photos de moi le faisaient pour me présenter de manière négative", rappelle Amber Heard qui, pour autant, a continué à parler. Car si l'actrice est médiatisée et que son histoire est racontée, ce n'est pas le cas de toutes les femmes, ces anonymes qui souffrent dans l'ombre. Pour elles, l'ex de Johnny Depp a demandé au Congrès de renforcer les lois du Violence Against Woman Act qui existe depuis 1994.