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Aujourd'hui, cet Usfpéiste pointe d'un doigt accusateur le marasme politique. Les choses, dit-il, ne sont plus comme avant. "Attention, il y a une prise de conscience chez les Usfpéistes. A l'USFP, tous s'accordent à dire que le mois de Ramadan peut être une occasion de relance du parti", souligne avec force Mohamed Ameur. Résultat, des activités vont être à cet effet organisées autour des conclusions de la conférence organisationnelle du parti de la Rose qui s'est tenue au mois de juillet dernier. Une occasion de mobiliser les bases.
Au PPS, à nouvelle direction, nouvelle tradition. Cette année, la rentrée politique de ce parti aux destinées duquel préside depuis peu Nabil Benabdallah a choisi de faire sa rentrée en ce mois de Ramadan. Décision en a été prise le 9 août lors d'une réunion du Bureau politique. Et depuis lors, le secrétariat du BP est à pied d'œuvre pour établir un programme politique qui s'étalera tout au long de ce mois de jeûne et d'abstinence. "En fait, nous avons décidé de remettre en selle un certain nombre de traditions qui étaient en vigueur dans les années 70-80 et ce à travers l'organisation de conférences et de débats qui auront lieu dans différentes sections du parti et provinces. Toutes ces rencontres seront axées sur notre slogan relatif à une nouvelle génération de réformes dans un Maroc de la démocratie", explique le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah qui lui-même est invité, dans ce cadre, à donner deux conférences.
Premier Conseil
de gouvernement après
la trêve estivale
C'est ainsi qu'une quinzaine de conférences et rencontres sont au programme. L'objectif est clairement affiché : mobiliser autour des réformes nouvelles et des mesures qui attendent d'être prises avant la rentrée "civile", celle qui coïncide avec une autre rentrée, celle parlementaire.
"C'est vrai, Ramadan est tout à fait propice aux rencontres et échanges avec les militants. D'ailleurs la nouvelle organisation du Rassemblement national des indépendants favorise une telle dynamique", soutient Anis Birou, le secrétaire d'Etat RNI en charge de l'artisanat. Celui qui est également membre dirigeant de ce parti assure que chacun des bureaux régionaux du RNI prépare sa rentrée ramadanesque et des membres du Bureau politique s'apprêtent à aller à la rencontre des bases un peu partout à travers le territoire. "Ramadan est un mois de spiritualité mais aussi de convivialité. Nous allons en profiter pour rencontrer en toute convivialité nos principaux partenaires". L'appel du muezzin et de la rupture du jeûne ne saurait faire oublier l'approche du rendez-vous électoral de 2012.
C'est justement d'élection qu'il a été question lors de la dernière réunion, samedi 14 août, du PJD avant de se donner rendez-vous le 28 août. Les islamistes du Parlement ont en effet débattu des élections partielles qui auront dans la région de Tanger tout en convenant que leur famille politique ne fera sa rentrée qu'à la fin du mois d'août. "Samedi, les membres du secrétariat étaient un peu plus nombreux que d'habitude. Ramadan agit sur la foi y compris politique", plaisante Abdelilah Benkirane.
En attendant, le gouvernement de Abbas Al Fassi a, lui, bien fait sa rentrée et tiendra ce jeudi 19 août son premier Conseil de gouvernement après la trêve estivale. Des vacances qui ont été de courte durée pour l'exécutif. Samedi, troisième jour du Ramadan, tous les ministres ont répondu présents à la première causerie religieuse présidée par le Souverain.