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Dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, Alger souffle le chaud et le froid exprimant comme d’habitude ses regrets et qualifiant la décision de Rabat de rappeler son ambassadeur pour consultations d’attitude «injustifiée». On s’attendait à ce que le régime algérien capte le message de la décision marocaine, c’était sans méconnaître la haine et l’hostilité des militaires qui tirent les ficelles derrière un président algérien moribond.
Avec ce communiqué, il est clair qu’Alger a choisi l’escalade en prétextant que cette décision «s’appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l’Algérie». Or, ce qui est sûr, c’est que c’est le régime algérien qui, depuis des décennies, dépense des milliards de dollars pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc sous prétexte que le régime militaire est soucieux du parachèvement de la décolonisation de nos provinces du Sud. Ce que rappelle, à juste titre, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, dans une déclaration à la MAP : « Ce que l’Algérie a exprimé tant à Abuja, à travers sa presse ou au niveau de son comportement populaire ou officiel, ne nous a aucunement surpris au sein de l’USFP, car cette hostilité dure depuis plusieurs années déjà ». Le pouvoir algérien ne cesse de répéter que les séparatistes du Polisario constitueraient un mouvement d’indépendance et que l’Algérie ne prend pas part au conflit au Sahara marocain. Cela ne dupe d’ailleurs plus personne puisque tout le monde sait que le Polisario est une création du régime algérien sous Boumediene et du bloc communiste. En réalité, le discours de Bouteflika lu à Abuja est une reconfiguration de la stratégie belliqueuse d’Alger envers notre intégrité territoriale qui se base sur quatre axes principaux : d’abord l’augmentation sensible de l’aide algérienne directe et indirecte aux séparatistes pour tenter de déstabiliser le pays de l’intérieur après les échecs constatés de la diplomatie algérienne sur le plan
international.Il faut dire que la percée de la diplomatie Royale en Afrique a asséné un coup à la politique mensongère du régime militaire algérien. Ensuite, il est certain que l’Algérie cherche par cette nouvelle stratégie à détourner l’attention de la guerre silencieuse de succession qui s’accentue autour de Bouteflika entre différentes parties et différents intérêts. Sans oublier que le régime militaire en Algérie n’a jamais toléré un voisin plus performant et plus entreprenant économiquement et qui peut le concurrencer sur les marchés africains. Et la percée des investisseurs marocains en Afrique n’a pas les faveurs de la Mouradiya. Pour ce faire, les militaires croient que seule une supériorité militaire peut faire la différence. Ce qui est faux bien sûr. C’est plutôt l’engagement dans un processus démocratique et de bon voisinage qui est à même d’insuffler un essor économique dans la région et de procurer un bien-être aux peuples du Maghreb.
Au cours des dernières décennies, Alger s’est lancé dans un surarmement dont le coût est phénoménal et pourrait pourtant servir à améliorer les conditions de vie des Algériens dont une bonne partie croupit dans la misère. Ce qui fait que le fossé entre le peuple et le régime algérien ne cesse de se creuser. Et un conflit avec le voisin constituerait une aubaine pour faire oublier ces inégalités et ces absurdités.