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A Tipaza et Blida, situées dans la plaine de la Mitidja, aux confins de la wilaya d'Alger, M. Akhannouch, accompagné de son homologue algérien, Rachid Benaissa, a visité samedi après-midi un verger agrumicole, un complexe agro-alimentaire, une station de conditionnement de fruits, ainsi que l'Institut technique de l'arboriculture fruitière et le Centre national d'insémination artificielle.
A l'occasion, des explications sur les sites et établissements visités, ainsi sur les potentialités de cette région qui assure plus de 50 % de la production agrumicole du pays et les perspectives de leur développement dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, ont été fournies au ministre et à la forte délégation l'accompagnant.
Dans la journée de dimanche, M. Akhannouch s'est envolé pour Biska où il a visité une exploitation agricole privée, l'Institut technique de développement de l'agriculture saharienne et une unité de conditionnement de dattes dans la région phoenicicole de Tolga.
«Les exploitations, les unités de transformation des produits agricoles et les établissements de recherche qu'on a visités dans les deux régions permettent de dire que des possibilités peuvent être exploitées pour asseoir des relations de partenariat profitables aux deux pays, notamment entre les professionnels», a souligné dans une déclaration à la MAP, Bachir Saoud, directeur général de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier.
A Biskra, «la délégation a pu se rendre compte de la qualité de l'expérience algérienne en matière de phoeniciculture, spécialement en matière de valorisation et de commercialisation de la datte, avec une bonne maîtrise de développement de l'export», a-t-il expliqué, estimant qu'«à ce niveau, de bonnes perspectives de partenariat peuvent être envisagées avec les professionnels marocains pour mieux valoriser la production de la phoeniculture marocaine, riche par sa diversité variétale».
A noter que l'idée d'organiser une grande rencontre entre opérateurs privés marocains et algériens du secteur agricole, avant la fin de l'année courante, a été développée par les deux parties, dans l'objectif de créer des relais de partenariat à travers les professionnels et de poser le socle d'une coopération durable, efficace et fructueuse.
M. Akhannouch a entamé samedi une visite de travail de trois jours en Algérie, au cours de laquelle il a été procédé à la signature de trois accords de coopération portant sur la protection phytosanitaire des végétaux, la recherche scientifique et la formation et la vulgarisation agricole.
Dans une déclaration à la presse, le ministre algérien a affirmé à ce sujet que les rencontres algéro-marocaines «peuvent avoir lieu à plusieurs niveaux, scientifique, technique, de formation, de vulgarisation agricole et de contrôle phytosanitaire».
Il a indiqué avoir eu l’occasion en avril passé de visiter le Maroc et de découvrir en compagnie de son homologue, les activités agricoles et les diverses infrastructures de ce secteur.
Aziz Akhannouch a, de son côté, qualifié « d’importante » sa visite en Algérie, estimant que les capacités algériennes dans le secteur agricole sont « très évoluées ». Il a qualifié notamment de « leader» l’expérience algérienne dans la valorisation du patrimoine phoénicicole qui, selon lui, peut constituer un « appui au développement de la phoéniciculture marocaine ».
Il a également précisé que les dattes algériennes sont très « appréciées » par le consommateur marocain et qu’il était possible de les exporter à large échelle vers le Maroc.