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Au niveau de la Région Sous-Massa-Drâa, et plus particulièrement sa capitale, Agadir, Habib El Malki s’est réuni avec les militant(e)s dimanche dernier au siège du parti, où il a donné une conférence de presse lundi soir à la Chambre de commerce, d’industrie et de services.
Mardi soir, Ahmed Zaïdi, a rencontré, à son tour, les militant(e)s du parti au siège du Secrétariat provincial en présence d’Ahmed Réda Chami, membre du groupe de travail qui s’est formé autour de lui.
Au début de cette rencontre, le candidat a tenu à lever toute équivoque à propos de ses deux derniers passages à Agadir. La première fois, a-t-il précisé, il se rendait à Guelmim en compagnie de Chami à l’invitation d’un membre du groupe parlementaire de l’USFP dont le frère était rentré de la Mecque. La deuxième fois, il s’était réuni avec le secrétaire régional et les secrétaires provinciaux (il n’avait pas encore fait acte de candidature à ce moment-là).
Dans son intervention devant les militant(e)s, le candidat a précisé qu’un document intitulé : « Un contrat pour la réforme » comportant 25 points a été élaboré à cet effet, et a déjà fait l’objet d’une large diffusion auprès des militant(e)s, et qu’il allait en faire un résumé pour l’assistance avant d’écouter surtout les remarques et les suggestions des miltan(e)s, la ville d’Agadir ayant toujours été à l’avant-garde de tous les combats menés par le parti de la Rose.
En effet, au sein de l’USFP, tout le monde aujourd’hui, est d’accord pour dire que le parti a besoin d’une réforme structurelle profonde, de la base au sommet. C’est pour cela que le 9ème Congrès revêt, aux yeux de tous, une importance capitale, car de sa réussite, dépendra l’avenir du parti que quarante années passées dans l’opposition sous la conduite éclairée de son chef charismatique, feu Abderrahim Bouabid, lui ont permis d’occuper les devants de la scène politique nationale. Faut-il rappeler aussi que le parti a payé un lourd tribut pour la défense des droits de l’Homme, des libertés, de la démocratie et de la modernité.
Sur les 25 points précités, 17 ont été consacrés à la situation organisationnelle interne et à la reconstruction de l’Union socialiste des forces populaires sur de nouvelles bases. Responsabilité, engagement, approche participative, transparence, suivi permanent, sont les maîtres mots de ce changement prôné par le candidat Ahmed Zaïdi et son groupe de travail qui compte déjà quelque 25 membres, et qui demeure ouvert à tous ceux qui souhaitent le rejoindre.
Sur le plan politique, 8 points du contrat sont consacrés au renforcement du rôle de l’opposition et à la préparation de l’alternative. Le document souligne le bon choix fait par l’USFP qui a préféré aller dans l’opposition. Il considère le combat pour la mise en œuvre de la Constitution comme étant une grande priorité nationale, insiste sur l’indépendance de la décision politique du parti, place la lutte contre la prévarication en tête des priorités, appelle à la préparation de l’alternative économique et sociale et considère également que la réforme de l’Etat occupe une position centrale dans l’alternative socialiste pour rehausser la performance des politiques publiques dans des secteurs vitaux tels que le travail, l’habitat, la santé, l’enseignement et la sécurité.
L’exécution de ce programme politique nécessite aussi la construction d’une alliance démocratique progressiste au sein de laquelle les composantes de la gauche nationale, et celles de la société civile, joueraient le rôle de locomotive.
Toutes les interventions des militant(e)s sont aussi allées dans le même sens insistant sur la nécessité d’une refonte totale de l’ensemble de l’appareil du parti dans le cadre d’une approche participative responsable et d’une nouvelle dynamique. Jugeant la conjoncture dans laquelle se tiendra le 9ème Congrès de difficile, plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité de resserrer les rangs et de mettre l’intérêt suprême de leur formation politique au-dessus de tout afin de réussir cet examen démocratique interne délicat.
Dimanche prochain, c’est l’USFP, et lui seul, qui doit sortir grandi du 9ème Congrès de Bouznika, qui fera ainsi date de son histoire.