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« Nous contribuons à l’inauguration de la première étape législative après l’approbation de la nouvelle Constitution considérée par le Groupe socialiste et l’USFP comme étant une action qui jette les premiers jalons d’un Maroc nouveau qui répond aux aspirations et ambitions du peuple ainsi qu’à celles des forces nationales et démocratiques, politiques et civiles, dans le cadre d’un système politique démocratique fondé sur la transition progressive et sereine vers une Monarchie démocratique marquée par l’équilibre des pouvoirs et leur harmonie vers un Maroc nouveau, développé et juste ». C’est en ces termes qu’a entamé, au nom de l’USFP, Ahmed Zaidi, chef du Groupe socialiste au Parlement, son intervention présentée mardi lors de la discussion du projet de loi relatif au renouvellement des listes électorales générales et leur examen après leur traitement informatique.
Après avoir rappelé que l’USFP a mené des luttes politiques, juridiques et administratives et payé cher pour en arriver à l’étape d’aujourd’hui, c'est-à-dire le renouvellement des listes électorales générales, Ahmed Zaidi a indiqué que l’histoire a rendu justice au parti qui a milité près d’un demi-siècle pour l’élection d’institutions représentatives.
Tout en rappelant que l’USFP qui a contribué à l’enrichissement du débat national et des pourparlers entre le gouvernement et les partis politiques sur la première mouture du projet de loi relatif au renouvellement des listes électorales, Ahmed Zaidi a souligné dans son intervention que l’USFP a insisté sur les fondements et les mesures préventives et a proposé nombre d’actions opérationnelles, entre autres la nécessité de la supervision judiciaire sur les commissions administratives lors du renouvellement des listes au lieu des présidents des communes. De même que l'imposition de la Carte d'identité nationale comme unique document officiel pour les électeurs.
En vue de rendre plus difficile la tâche aux candidats qui optent pour des pratiques frauduleuses, l’USFP a demandé à travers un autre mémorandum l’élargissement des circonscriptions où le nombre des candidats gagnants ne doit en aucun cas être au-dessous de quatre sièges. Entre autres mesures à même de compliquer la tâche des candidats qui dénaturent cette opération, l’USFP a appelé à la mise en place d’une liste nationale pour les femmes garantissant le 1/3 dans la perspective de la parité, un consensus permettant l’accès des jeunes et des élites au Parlement et un seuil fixé à 6% au niveau national.
Aujourd’hui, toutes les composantes de l’élite politique, gouvernement, partis politiques, organisations, instances et citoyens, sont confrontés à une rude épreuve qui nécessite l’écoute mutuelle et être à l’écoute de l’opinion publique, a-t-il poursuivi.
Le chef du Groupe socialiste a également souligné que la question du renouvellement des listes électorales générales n’est nullement réduite à une simple opération technique, mais elle constitue un prélude à la réussite ou à l’échec de l’opération de scrutin.
« Nous devons rompre avec toutes sortes de pratiques néfastes qui nuisent à la vie politique et rétablir la confiance dans les institutions comme conditions à la stabilité et la participation », a-t-il conclu.