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Lors de cette conférence, tenue à l’initiative de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE), Hassan Benabderrazik, économiste membre de la CGEM, a affirmé que le Maroc et l’Union européenne partagent l’histoire et les valeurs de démocratie et de respect de l’Etat de droit ainsi qu’une vision libérale du développement.
L’Europe et le Maroc, a-t-il ajouté, partagent aussi des préoccupations communes et l’idée que la paix se construit sur la base de l’intégration économique, appelant à travailler ensemble pour réaliser les objectifs communs.
Intervenant à son tour sur le thème «Les perspectives des relations de la coopération UE-Maroc», l’ambassadeur du Royaume auprès de l’Union européenne, Ahmed Reda Chami, a fait savoir que pour le Maroc, le choix de l’Europe est volontaire, mais il est aussi dicté par l’histoire commune et la géographie.
Il a aussi fait observer que le Royaume a opté depuis l’indépendance pour l’économie de marché, qui s’est ancrée naturellement à l’économie européenne, soulignant l’importance pour le Maroc et l’UE de réussir ensemble le partenariat qui les lie, avant d’en rappeler les différentes étapes.
Soulignant l’importance de ce partenariat qu’illustre la coopération Maroc-UE, le diplomate marocain a indiqué que l’Europe est le premier partenaire commercial du Royaume, précisant que les échanges commerciaux entre les deux parties s’élèvent à 35 milliards d’euros par an.
Il a estimé que les perspectives du partenariat entre le Maroc et l’ensemble européen s’inscrivent parfaitement dans les priorités définies par l’Union européenne, à savoir le développement économique, la migration, la paix et la sécurité.
L’ambassadeur du Maroc a conclu que le partenariat Maroc-UE est riche, solide, sous-tendu par des fondements anciens, indiquant que «le meilleur est devant nous».
Développant le thème «Dialogue sur la religion, les droits de l’Homme et les défis de sécurité», Aicha Haddou (Rabita Mohammadia des oulémas au Maroc) s’est attardée sur le modèle religieux marocain qui promeut une pratique et une culture religieuse de tolérance et du juste milieu.
Elle a à ce propos insisté sur le rôle d’Imarat Al Mouminine en tant que garant d’un islam éclairé et en tant que rempart contre le dévoiement de la religion, rappelant les divers aspects de la réforme du champ religieux et le rôle dont le Maroc s’acquitte en matière de propagation d’un islam tolérant et modéré, particulièrement à travers la formation des imams de plusieurs pays.
Elle a aussi mis l’accent sur les efforts du Maroc, pays réputé pour sa culture séculaire de coexistence et de diversité culturelle, dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation à travers une approche globale qui ne porte pas seulement sur l'action sécuritaire proprement dite, mais englobe l’éducation, la gouvernance, l'encadrement et l'intégration des jeunes, ainsi que le développement économique et social.
Plusieurs intervenants, notamment les députés européens Hilde Vautmans, Patricia Lalonde et Ivo Vajl, ainsi que Vincent Piket, chef de l'unité Maghreb au service d'action extérieure de l'Union européenne ont mis l'accent sur le caractère stratégique des relations entre le Maroc et l'UE.
Ils ont également souligné les réformes importantes menées par le Maroc dans différents domaines et son expérience singulière en matière de lutte contre l’extrémisme religieux, ainsi que sa coopération réussie avec de nombreux pays dans la formation des imams.
S'agissant des relations économiques, les différents intervenants ont qualifié d'exemplaire le partenariat multiforme avec le Maroc, soulignant la nécessité de le développer davantage dans la perspective d'un cadre plus élargi.