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Lors de ses entrevues avec Gunter Nooke, délégué du gouvernement fédéral à la politique des droits de l'Homme et Marcus Loening, membre du Parti socialiste démocrate et du groupe Maghreb au Bundestag (Parlement allemand) M. Herzenni a souligné que les autres parties ne veulent pas s'engager dans des négociations sérieuses pour résoudre ce conflit et restent prisonnières de positions figées et désuètes, aux antipodes du réalisme et du consensus auxquels appelle le Conseil de sécurité.
D'autre part, le président du CCDH a souligné que les incidents survenus au début de cette semaine à Laâyoune consistent en un simple mouvement social, traité conformément à la loi, et qui n'a aucune dimension politique.
Il a également mis en lumière le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, enlevé par les milices du Polisario en violation flagrante des traités internationaux des droits de l'Homme, évoquant les conditions dramatiques dans les camps de Tindouf, en particulier les violations des droits de l'Homme commises par le Polisario et dont l'Algérie assume l'entière responsabilité en refusant un recensement des populations des camps.
M. Herzenni a, par ailleurs, mis l'accent sur les grandes avancées réalisées par le Royaume en matière de démocratie et de droits humains, ajoutant qu'après avoir tourné la page du passé des droits de l'Homme, le Maroc s'investit dans de grandes réformes institutionnelles relatives à l'indépendance de la Justice, à l'harmonisation du Code pénal avec les normes internationales, au chantier de régionalisation, à l'amélioration du rendement du Parlement ou encore à la mise en place du Conseil économique et social.