Ahmed Ettannani, juge international d’athlétisme : Un niveau satisfaisant du championnat national des épreuves combinées

Le stade de Sidi Youssef Ben Ali de Marrakech
a abrité, le week-end
dernier, le championnat national des épreuves
combinées d’athlétisme.
A cette occasion,
Libé a rencontré Ahmed Ettannani, juge
international, chargé
de la formation  et du suivi des  compétitions
au sein de la FRMA.  
 
Libé : Pouvez-vous nous expliquer ce que veut dire épreuves combinées ?

A. Ettannani : C’est une étape du championnat national des épreuves combinées d’athlétisme, toutes catégories confondues, allant des minimes jusqu’aux seniors hommes et dames. Quand on parle des épreuves combinées, on veut dire l’ensemble des épreuves accomplies par chaque athlète durant toute la compétition. Par exemple, pour le décathlon, le plus connu chez les hommes, il se compose de 10 épreuves, quatre courses, trois sauts et trois lancers. En ce qui concerne les dames, on parle beaucoup plus d’heptathlon, sept épreuves, dont trois courses, deux lancers et deux sauts. La compétition, dans sa majorité se déroule en deux journées comme dicté par le règlement international, et à la fin, l’athlète qui a amassé le plus grand nombre de points est déclaré vainqueur de sa catégorie.
 
Comment trouvez-vous les résultats enregistrés ?

En faisant la somme des points obtenus par certains participants, on peut dire qu’on est plus ou moins satisfaits des résultats enregistrés. On aurait bien sûr aimé faire mieux, mais je crois que quelques athlètes parviendront à réaliser des chronos intéressants lors des prochaines occasions. Cependant, on a assisté à des performances individuelles importantes qui nous permettent de dire que le niveau de ces deux journées est plutôt bon.

Comment voyez-vous les conditions du meeting ?

Je dirai en gros que les conditions dans lesquelles s’est déroulé le meeting sont normales, même si quelques petits détails laissent à désirer. Je parle ici du manque de matériels dans certains ateliers, ce qui a provoqué des tergiversations de temps à autre. Le stade de Sidi Youssef Ben Ali doit normalement être doté de tout le matériel nécessaire pour un tel événement, en plus de la présence d’un corps médical. Toutefois, pour ne pas dramatiser, cela n’a pas empêché les athlètes et les organisateurs de vivre pleinement la compétition.

Un dernier mot en guise de bilan.

Malgré les petites failles que j’ai déjà citées, j’exprime ma satisfaction et celle des organisateurs quant au déroulement général de cette étape du championnat national des épreuves combinées. Le niveau de certains éléments est plutôt rassurant, ce qui nous rend confiants quant à l’avenir de l’athlétisme national. Avec un bon suivi, les athlètes d’aujourd’hui auront certainement leur mot à dire demain.