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Ahmed Chahid est actuellement président du conseil provincial du tourisme à Zagora. Il reste aussi l’un des précurseurs de l’action civile dans la province. Il y a vingt-cinq ans, il avait confiance
en l’action selon laquelle, il fallait constituer
autant d’associations civiles, dans divers
domaines, afin de donner aux populations
des moyens d’expression et d’action.
Au nom de la Rose, il mène la campagne
électorale confiant en l’avenir.
Libé : Quels sont les échos de l’ambiance de la campagne électorale ?
Ahmed Chahid : Nous avons bien entamé la campagne, avec notamment de nombreux contacts avec les citoyens. Bien évidemment, nous nous organisons en fonction des ressources humaines disponibles, des nécessités territoriales, en veillant à être performants sur le terrain. Nous agissons de différentes manières certes, mais nous véhiculons la même vision et le même discours, celui de la vérité.
Quels sont les atouts de la Rose pour remporter ces élections dans cette province?
Bien sûr que nous misons sur notre passé militant, car nous ne sommes pas de cette trempe électoraliste épisodique, qui ne va à la rencontre des petites gens qu’en période électorale! Nous sommes présents déjà sur le terrain, dans la société civile et les cercles d’activités locales. La proximité est ainsi notre grand atout qui nous donne plus de visibilité, mais aussi de la crédibilité auprès des populations.
Quels sont les grands axes du programme local?
Notre programme local a été établi à la lumière de nos préoccupations quotidiennes en tant que parti politique, mais aussi en tant que dynamiques sociales et civiles. Il y a la question de l’eau potable, pas encore un droit pour tous. La santé occupe aussi une place prépondérante: nous manquons d’hôpitaux, de centres de santé, mais également de ressources humaines, dont des spécialistes. Quant à l’enseignement, c’est devenu une tradition de faire les plus longues grèves durant l’année, étant donné la gravité des problèmes. Il est donc ainsi temps de penser et de mettre en œuvre des alternatives viables.
Le volet environnement est également une priorité, dans la mesure où les oasis de la province souffrent de désertification, de sécheresse, d’ensablement et d’immigration. Nous sommes donc tous pour une justice climatique, et nous plaidons pour une nouvelle loi sur l’eau à même de prendre en considération les conditions sévères qui frappent les oasis de Zagora.
L’on sait que l’eau constitue un problème majeur, comment pensez-vous le résoudre?
En compatibilité avec les besoins réels, nous veillerons à ce que les composantes de la province travaillent de concert sur un plaidoyer à même de défendre l’approvisionnement en eau potable depuis le barrage de Tiwiyyine ou encore du barrage d’Afellandra. Ce serait assez prétentieux de dire aujourd’hui que nous allons le faire seuls, mais comme d’habitude, nous serons les initiateurs de ces dynamiques allant dans ce sens.
Comment comptez-vous booster l’initiative économique dans la région?
Nous sommes pour une diversification des activités économiques, afin d’endiguer le phénomène de sécheresse. Notre région regorge de plateaux naturels magnifiques : oasis, dunes, rivières, lacs … en plus d’une culture ancestrale aussi riche que variée : gravures rupestres, langues, danses et chants, architecture, kasbahs…d’où l’importance du secteur touristique. Mais, notre contribution dans ce sens réside dans l’encouragement d’un créneau baptisé «ciné-tourisme» qui repose sur les liens entre tourisme et cinéma. Une manière de parier sur les deux créneaux pour mieux les valoriser.
en l’action selon laquelle, il fallait constituer
autant d’associations civiles, dans divers
domaines, afin de donner aux populations
des moyens d’expression et d’action.
Au nom de la Rose, il mène la campagne
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Libé : Quels sont les échos de l’ambiance de la campagne électorale ?
Ahmed Chahid : Nous avons bien entamé la campagne, avec notamment de nombreux contacts avec les citoyens. Bien évidemment, nous nous organisons en fonction des ressources humaines disponibles, des nécessités territoriales, en veillant à être performants sur le terrain. Nous agissons de différentes manières certes, mais nous véhiculons la même vision et le même discours, celui de la vérité.
Quels sont les atouts de la Rose pour remporter ces élections dans cette province?
Bien sûr que nous misons sur notre passé militant, car nous ne sommes pas de cette trempe électoraliste épisodique, qui ne va à la rencontre des petites gens qu’en période électorale! Nous sommes présents déjà sur le terrain, dans la société civile et les cercles d’activités locales. La proximité est ainsi notre grand atout qui nous donne plus de visibilité, mais aussi de la crédibilité auprès des populations.
Quels sont les grands axes du programme local?
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