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Femmes, hommes, enfants, jeunes et moins jeunes, tous étaient là toutes couleurs politiques confondues pour dire NON à des comportements qu’on croyait révolus dans un Etat de droit. Hélas ! Des séquelles subsistent à travers ces forfaits moyenâgeux. Ils ont marché vers le tribunal de première instance pour exprimer leur indignation et pour dire non à l’abus, non à l’injustice, non à l’impunité et non à l’arbitraire.
Des politiques, des syndicalistes, des acteurs de la société civile, des citoyens tout court se sont joints à la marche du mercredi pour dire à l’opinion publique que ce genre d’attitudes doit être banni à jamais. Et de rappeler que personne n’est au-dessus de la loi et que surtout l’ « Etat de droit » ne doit pas être un slogan creux qui s’applique pour certains et non pour d’autres.
On se rappelle que Hafsa qui n’est pas à son premier méfait a agressé le juge d'instruction Adil Bouhaya, jeudi 28 octobre 2010 au sein du tribunal de première instance à Khénifra en présence de citoyens, avocats et policiers. Plusieurs témoignages ont confirmé également l’attitude passive du procureur du Roi qui assistait à la scène sans venir en aide à un « citoyen juge » en danger, ce qui est un délit en soi.
Auparavant, l’Amdh (section Khénifra) avait organisé un sit-in lundi dernier devant le tribunal de première instance de la ville pour protester contre la dénommée Hafsa qui a passé à tabac le juge d’instruction qui avait appliqué la loi dans une affaire où est impliqué son fils pour escroquerie.