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Après avoir mis en exergue la grande portée politique et sociale de la première rencontre et les échos favorables recueillis auprès des militantes et militants de l’USFP et de l’UMT et des composantes du rang progressiste et démocratique et après avoir rappelé la responsabilité nationale et historique qu’exige l’étape actuelle pour la création des conditions politiques et sociales à même de faire face à la régression des libertés publiques et syndicales, à la violation des droits et à la détérioration de la situation économique et sociale de la grande majorité des couches populaires dont la classe ouvrière, le débat a porté sur les mécanismes communs pour donner une dynamique aux grands dossiers d’actualité constitutionnels, politiques et des droits humains en tant que levier de l’action commune de la prochaine étape.
Après avoir pris acte des répercussions de la gestion du gouvernement de la chose publique sur la situation de la classe ouvrière, des libertés publique et syndicale, la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, les régressions que connaît la situation de la femme et des jeunes et la persistance des déficits sociaux et de vulnérabilité, les deux directions, tout en s’orientant vers l’avenir pour défendre les grands intérêts du peuple marocain et de la classe ouvrière, ont décidé :
La constitution d’une commission conjointe pour s’échanger des avis sur les axes suivants :
-La mise en application de manière démocratique de la Constitution, et ce à travers la promulgation de lois organisationnelles, particulièrement celles relatives au pouvoir judiciaire, la Cour constitutionnelle, l’Instance nationale de parité, de la jeunesse, les institutions de gouvernance et l’amazighité ;
- Faire face à la régression des libertés publiques et syndicales et à la violation des droits ;
- Etablir une approche responsable de la situation des Caisses de retraite, de la Caisse de compensation et du régime fiscal à même d’en bénéficier à la classe ouvrière et au peuple marocain ;
-Renforcer la position de la femme dans la société via ses institutions et affronter les régressions la visant, et ce par la mise en application de l’article 19 de la Constitution portant sur la parité et l’égalité ;
-Multiplier les concertations au niveau de la Chambre des conseillers et du Conseil économique, social et environnemental.
Tout en considérant que les actions ayant fait l’objet d’accord commun sont de nature à ouvrir de réelles perspectives devant le rang national et démocratique en vue de relever les défis quant à cette étape cruciale, les deux directions soulignent que cela traduit également la prise de conscience des deux parties et à l’esprit de responsabilité qui incombe aux forces vives du pays pour continuer l’édification d’un Maroc démocratique.
- L’Union marocaine du travail
- L’Union socialiste des forces populaires
- Secrétariat général
- Le Bureau politique