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Saïd Ben Hissoune, l'enseignant de biologie de la Faculté Ibn Zohr qui a tué son étudiante Sanaâ Haddi vendredi 23 septembre dernier, attend l’ouverture de son procès à la prison d'Inzegane depuis mercredi 30 septembre. Il comparaîtra devant la justice pour homicide volontaire avec préméditation, dissimulation d'indices du crime et vol du portable de sa victime.
C'est avec beaucoup d'appréhension que des étudiants ont appris l'inculpation officielle du meurtrier de leur camarade. La police décide donc de faire un accroc à la procédure et présente le criminel devant la justice sans passer par l'habituelle reconstitution de la scène du crime. Motif invoqué dans les coulisses: la sécurité. Les signes de deuil sont visibles dans l’enceinte de l'Université Ibn Zohr, les discussions vont bon train et si, pour les étudiants le mobile du crime est passionnel, l'opinion publique gadirie attend toujours de savoir ce qui s'est passé et comment un enseignant universitaire s'est transformé sans scrupule en tueur.
Pour rappel, Sanaâ Haddi, 27 ans, brillante étudiante en sciences océanographiques à la Faculté des sciences de l'Université Ibn Zohr, est sauvagement assassinée par son encadrant, Saïd Ben Hissoune, pour des raisons encore tues par son bourreau.