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Près de deux mois après le jour du scrutin, la Commission des plaintes électorales (ECC) continue de passer au crible des montagnes de bulletins douteux pour déterminer si le président Hamid Karzaï est le vainqueur incontestable de l’élection ou si un second tour est nécessaire. L’incertitude qui se prolonge attise les tensions entre Karzaï et ses alliés occidentaux et crée une sorte de vacance politique en Afghanistan qui a contribué à retarder la décision du président Barack Obama sur l’envoi des renforts militaires que réclame le commandant des forces américaines dans le pays.
“Le peuple de l’Afghanistan est en droit de savoir qui sera le prochain président et si nous aurons un second tour ou non”, a déclaré à Reuters le chef de la diplomatie afghane, Rangeen Dadfar Spanta.
“Il n’est pas dans notre intérêt de laisser la population dans ce vide. Sur ce point, nous avons des divergences de vues (avec nos partenaires occidentaux)”, a-t-il ajouté.
Le président Karzaï demande qu’on lui confirme rapidement la victoire qu’il aurait remportée avec 54,6% des voix selon des résultats préliminaires. Mais l’ECC, en partie nommée par l’Onu, lui résiste et laisse des espoirs à son challenger, l’ex-ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
Dans une interview à la chaîne ABC, Hamid Karzaï a estimé que la commission “devait donner la preuve de son impartialité”.
Le chef de la mission de l’Onu en Afghanistan, Kai Eide, a déclaré à Reuters qu’il avait pris contact avec Karzaï pour le rassurer. “Je lui ai dit à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas d’autre objectif que de mener ce processus à son terme en veillant à ce que le résultat soit légitime”, a-t-il dit.
La Commission des plaintes examine le quart environ des 5,66 millions de suffrages exprimés avant de transmettre son verdict à la commission électorale sous contrôle afghan. Le résultat définitif n’est pas attendu avant samedi au plus tôt. “C’est exactement ce qu’espère l’ennemi”, a affirmé le ministre de la Défense Abdul Rahim Wardak lors d’un séminaire.
“Malheureusement, certains signes montrent que le soutien de la communauté internationale faiblit et que la patience diminue (...) Pour gagner cette guerre, nous devons faire en sorte qu’une ferme détermination se maintienne jusqu’au jour de la victoire finale.”