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Le sélectionneur doit être entendu "dans un endroit privé" en région parisienne, a appris l'AFP lundi matin de source ministérielle.
Laurent Blanc vit, depuis que cette affaire de quotas a éclaté le 28 avril après les révélations du site internet Mediapart, dans un climat de pression médiatique que seul Raymond Domenech a connu avant lui à la tête de l'équipe de France lors des évènements de Knysna, durant le Mondial-2010.
Blanc a décollé lundi peu avant midi (10h00 GMT) de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac (Sud-ouest) à bord d'un avion privé.
Les auditions du sélectionneur doivent permettre de refermer les enquêtes de la commission interne de la FFF et de la mission des inspecteurs du ministère des Sports.
Les premières conclusions de l'enquête du ministère des Sports devaient être commentées mardi par la ministre Chantal Jouanno, alors que le Conseil fédéral se penchera jeudi sur les conclusions de l'enquête interne de la Fédération.
Le sélectionneur a dû endurer les critiques virulentes à son égard de ses anciens partenaires de la génération 98 championne du monde, comme Vieira ou Thuram, qui sans le dénoncer comme raciste, n'ont pas digéré certains de ses propos rapportés par Mediapart lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010: "Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les blacks".
Mais les soutiens à Blanc se sont depuis multipliés, entre ses anciens partenaires, Dugarry, Desailly, Lizarazu et surtout Zidane, son ancien mentor Aimé Jacquet, et même la ministre des sports Chantal Jouanno qui répète qu'elle n'a jamais demandé sa tête.
Lizarazu a même prédit dimanche sur la 1re chaîne française "dix ans de chaos" si Blanc venait à partir sous la pression ou qu'on veuille lui "couper la tête".
Les conclusions des enquêtes pourraient ne retenir que des propos maladroits du sélectionneur et mettre en relief les responsabilités d'autres personnages moins connus comme François Blaquart, qui dépend à la fois du ministère des sports et de la FFF, pour avoir dit : "On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota" et qui est suspendu le temps des enquêtes.
Sous le feu des projecteurs également Mohammed Belkacemi, conseiller technique national pour le football des quartiers, qui a enregistré la réunion du 8 novembre et l'a remis à André Prévosto, directeur général adjoint de la FFF qui n'a rien fait de ce document.