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Le dénommé Stein Haugen, attaché de police chargé de l'immigration à l'ambassade, a joué un rôle central dans cette opération de sortie frauduleuse, en violation flagrante de la législation marocaine relative au déplacement à l'étranger d'enfants mineurs, tout en ayant recours aux méthodes et moyens propres aux reseaux de trafic de drogue ou de migration illégale, ajoute le communiqué.
Le départ précipité de M. Haugen le 22 juillet dernier, le jour même de la disparition des enfants, atteste de son implication.
Il convient de rappeler que la date du 22 juillet coïncide également avec l'entrée en territoire marocain de Mme Anne Cecile Hobscot ex-épouse de M. Skah par un petit port au nord du pays, accompagnée de deux autres ressortissants norvégiens avant de le quitter le lendemain 23 juillet vers 10h du matin.
A cet égard, l'autorité judiciaire compétente a décidé ce jour d'introduire par le biais du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération une commission rogatoire auprès des autorités norvégiennes compétentes, afin que M. Haugen puisse répondre de ses actes, incompatibles avec son statut et contraires à ses obligations définies dans la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
La procédure ainsi engagée pourrait concerner, également l'ex-épouse de M. Skah et toute autre personne norvégienne impliquée ou susceptible de contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire.
Le Royaume du Maroc ne peut que regretter l'implication directe des diplomates norvégiens, d'autant plus que ces agissements ont été commis sur le territoire d'un pays où d'une part, des réformes majeures ont été mises en oeuvre pour garantir la protection et l'épanouissement à toute les composantes de la famille à travers l'application d'un nouveau Code de la famille conforme aux standards internationaux et d'autre part, des efforts significatifs et largement salués par la Communauté internationale ont été déployés pour lutter contre les réseaux mafieux, les crimes organisés et les trafics de tous genres.
Le Royaume du Maroc rejette ce type de pratiques d'une ère révolue, selon lesquelles un pays européen se permet d'ignorer les lois et d'agir en toute impunité sur le territoire d'un Etat souverain, conclut le communiqué.