Ainsi donc, il va falloir nous habituer à ne plus te voir, te rencontrer, échanger avec toi comme on avait si souvent l’occasion de le faire. Dur, dur de devoir, si subitement, nous passer de ton sourire bienveillant, comme de tes prises de position fermes par moments mais toujours mûrement réfléchies. C’est dire combien la nouvelle de ta disparition a été affligeante, insoutenable pour nous tous. Pour tes collègues et amis de l’Institut Pasteur où tu as servi pendant de longues années avec passion et abnégation avant d’accéder à une retraite bien méritée, il y a de cela quelques petits mois à peine. Pour tes amis de l’ASC, club où tes adorables filles ont dû te combler par un talent confirmé comme elles l’ont fait par ailleurs au niveau de plus d’une discipline sportive. Dans leurs études aussi. Sans oublier tes connaissances de « La Presse » dont tu as fait un autre point de rencontre pour devenir, de par ta finesse et ton affabilité, l’ami de tout le monde. Tellement tu étais aimé et respecté dans le Tout Casa, ville qui t’a si bien adopté, des décennies durant, et que tu as tant aimée sans te départir de ton amour et de ta fidélité envers Tétouan ta ville natale et son club fanion, le MAT.
En ces trop douloureuses circonstances, nous partageons le deuil de ta vénérable épouse Lalla Nadia et de tes filles chéries Imane et Dounia qui ont eu à être fières du mari et du père attentionné et prévenant que tu as toujours su être.
Nos condoléances également à ta sœur et à tes frères et à l’ensemble de la famille et des amis.
Repose en paix Saïd. Ta mission ici-bas aura été pleinement accomplie. Paix à ton âme cher ami.