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Un 4-3-3 classique
Dès son arrivée sur le banc, Ammouta a instauré un 4-3-3 qu’il n’a plus quitté à une exception près (on y reviendra plus tard). Si elle lui a permis défensivement de construire une base arrière solide et compacte, structurée tantôt en 4-1-4-1 tantôt en 4-5-1, cette organisation lui aura surtout offert la latitude d’aligner 3 attaquants, Haddad, Ounajem et Bencherki, (ou Jebbour avant son départ), qui avaient la liberté d’occuper toute la largeur du terrain, créant ainsi une alchimie entre ses meilleurs éléments. Dans ce système, combler l’absence d’Ounajem pourrait s’effectuer de deux manières. Premièrement, en réitérant le changement du match aller, lors duquel Khadrouf aura fait une intéressante entrée sur le plan de la récupération, malgré un apport offensif qui a flirté avec le néant. En seconde option, le coach du WAC pourrait être tenté de titulariser le faux avant-centre ivoirien Daio et d’envoyer Khadrouf sur le banc, en cantonnant Bencherki sur un côté.
4-4-2 à plat
Dans ce cas, on ne parle pas du 4-4-2 avec un milieu en losange, qui fait l’apologie de la densité dans l’axe et expose les couloirs, berceaux des offensives égyptiennes, mais plutôt du 4-4-2 à plat. Lequel, s’il est adopté, en plus de conserver Khadrouf et son impact physique, aura pour vertu de mettre offensivement en lumière la vitesse de Haddad et Bencherki, plus prompts à occuper le front de l’attaque dans cette configuration. Aussi, auraient-ils un rôle à jouer défensivement, en gênant les relances des défenseurs axiaux égyptiens. Cependant, ce système à deux pointes recèle certaines limites, puisqu’il est corollaire à la compacité et l’implication collective à la perte du ballon en formant deux lignes de 4. Faute de quoi, ce schéma offre peu d’équilibre et se montre permissif sur le plan défensif.
3-4-3 inédit
Le dogmatisme tactique qui caractérise Ammouta donne à cette dernière option des allures de fiction, mais elle n’est pas à négliger pour autant, car elle aura porté l’habit de l’exception. Pour explorer de nouveaux horizons, le natif de Khémisset a utilisé une défense à trois et un milieu renforcé en septembre dernier, face au FUS. En raison, notamment, de grossières erreurs individuelles et de placement, le résultat (défaite 1-3) n’a guère été concluant et ce système a été abandonné. Mais le remettre au goût du jour est synonyme d’alliance, entre un axe défensif solide, des couloirs protégés et des attaquants libérés des replis défensifs pour mieux gicler. Unique bémol, ce système a besoin d’être travaillé et à moins qu’Ammouta et ses hommes ne l’aient exploré en cachette, il est peu probable de voir cette option privilégiée.
Car ce soir, on se doute bien que le scolastique technicien ressorte sa formule en 4-3-3. Et si on peut être moins catégorique sur l’impact offensif qu’aura l’absence d’Ounajem en dépit des enseignements du match aller, on peut être sûr qu’elle tape sur le système.