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Dans un article qu'il a publié récemment, le président de l'ICPC indique que le renforcement des prérogatives de cette instance est de nature à lui permettre de traiter des affaires de corruption complexes et à la hisser au rang des autorités qui ont réalisé des exploits notables au niveau mondial en combinant prévention et lutte dans le processus de lutte contre ce problème.
M. Aboudrar a relevé que l'élargissement des prérogatives de l'instance pour englober la lutte et la prévention est un choix défendu par l'article 36 de la convention onusienne de lutte contre la corruption et contenu dans les directives du communiqué du cabinet Royal daté du 1er avril 2011, qui a tranché sur la forme de lutte à adopter contre la corruption.
Au sujet de l'interférence entre les pouvoirs de la police judiciaire et ceux de l'ICPC, M. Aboudrar a nié en bloc une telle éventualité en expliquant que l'accès aux informations, l'investigation et l'établissement de rapports ne relèvent pas du seul ressort de la police mais pourraient être menés par d'autres autorités tel que prévu dans les articles 19 et 27 du Code pénal.
Il a souligné également l'impératif que l'instance puisse réagir efficacement aux plaintes et dénonciations qui lui sont soumises en leur assurant traitement objectif et jouir, en tant qu'instance tenue par le secret professionnel, du droit de suivi de l'évolution des affaires une fois soumises aux autorités compétentes.
L'élargissement de la mission de l'ICPC aux pouvoirs précités tel qu'il a été conçu a pour objectif de créer une complémentarité et renforcer la coopération avec les autres autorités concernées par la lutte contre la corruption, a tenu à préciser M. Aboudrar, ajoutant qu'il ne faudrait pas priver l'instance de ces pouvoirs en prétextant une éventuelle interférence avec ceux d'autres corps.