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En plénière, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a indiqué que le Printemps arabe a quelque peu relégué le processus de paix au Proche-Orient au second plan , notant qu’ il est primordial de préserver les conditions de dialogue et d’ouverture pour permettre eux Israéliens et Palestiniens de participer aux travaux . L’AP-UPM a également appelé à une solution politique au conflit en Syrie.
«Il est urgent de mettre fin immédiatement à la violence en Syrie et de garantir un accès total et sécurisé à l’assistance humanitaire» a souligné l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette session.
«La Syrie n’a pas besoin d’une intervention militaire mais d’une transition politique menée par les Syriens», a déclaré la présidente de la Commission des affaires politiques, en réaction à l’adoption de cette recommandation.
Lors de cette session, les parlementaires ont affirmé leur soutien à la mission de l’envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe, Kofi Annan, afin de parvenir à une solution politique de la crise syrienne. Ils ont également exprimé leur soutien et solidarité au peuple et à la jeunesse syrienne.
Il convient de rappeler que le président de l’Union Interparlementaire (UIP), Abdelwahed Radi, avait souligné, dimanche à Rabat, la grande contribution de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UPM) au renforcement du dialogue parlementaire euro-méditerranéen et à la définition des défis considérables auxquels fait face cette région dans les domaines politique, sécuritaire, économique, environnemental, social et culturel.
Il avait, par ailleurs, précisé que l’UIP apporte son soutien à cette Assemblée, ainsi qu’à tous les groupements parlementaires régionaux, partant de sa conviction de leur rôle fondamental en matière de renforcement de la démocratie et de la propagation de ses valeurs, assurant ainsi la paix et la stabilité dans le monde.
M. Radi avait affirmé que l’UIP continuera à s’intéresser en permanence à la région de la Méditerranée, intérêt qui s’est traduit par la mise en place par l’Union dès les années 90 du siècle dernier de ce qu’on appelle «le processus du dialogue» sur les questions de la sécurité et de la paix en Méditerranée, lequel processus a débouché sur la fondation de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée.
Il avait estimé que la paix et la sécurité dans le monde sont étroitement liés à la Méditerranée et aux Méditerranéens et à leur capacité d’assurer la solution juste, globale et définitive de la question du Proche-Orient, en particulier la question du peuple palestinien à travers la garantie pour les Palestiniens de leur droit à bâtir leur Etat national indépendant, et l’application de toutes les résolutions des Nations unies, exprimant, par la même occasion, la préoccupation de l’UIP vis-à-vis des événements en Syrie.
Le président de l’Union Interparlementaire avait, d’autre part, indiqué que l’Union salue les changements politiques profonds que vivent les pays du Sud de la Méditerranée dans le sens de la démocratisation de l’Etat et de la société, la garantie des libertés individuelles et collectives, de la dignité humaine. L’UIP, a-t-il dit, soutient ces changements qui expriment des revendications légitimes des peuples pour la liberté, la justice et l’équité.
M. Radi avait, en outre, salué, les expériences avant-gardistes qu’ont connues plusieurs pays arabes, à leur tête le Maroc, qui, a-t-il dit, a su répondre de manière rapide et spontanée à la dynamique de changement et aux attentes de la société et qui a inauguré une nouvelle étape de réformes politiques et constitutionnelles. Ces réformes, avait-il précisé, constituent aujourd’hui un modèle qui mérite respect, considération, soutien et encouragement.