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L’allocution prononcée par le Premier secrétaire du Parti était étayée par des arguments clairs, nets et convaincants faisant de ce nouveau cap pris par le parti de la Rose, une suite logique des choses. « L’USFP doit respecter la volonté des électeurs qui ont choisi qui doit gouverner le pays. C’est une occasion pour notre parti de se démarquer et faire les choix qui s’imposent. La clarté, la transparence et la clairvoyance doivent être de mise», a précisé Abdelouahed Radi. Et d’ajouter que la confusion qui règne dans le paysage politique dois s’éclipser. Pour lui, tenter de banaliser tous les projets de société en les mettant sur la même case est une erreur à combattre sur la scène politique. « Nous sommes devant une alternance sortie des urnes où la gauche quitte le pouvoir pour laisser la droite gouverner le pays», a expliqué le leader de l’USFP. Abdelouahed Radi a souligné que le passage à l’opposition n’a pas un caractère formel mais un principe qui touche le fond des valeurs et l’identité de l’Union socialiste des forces populaires. « Nous appartenons à une famille socialiste universelle qui prône l’humanisme, la démocratie. Elle a sa propre philosophie, une morale politique et un référentiel. Notre parti a donc une identité socialiste et démocratique qui doit être protégée. Si nous perdons notre identité, nous perdrons notre âme», a déclaré Abdelouahed Radi sous les ovations de la salle.
Il a expliqué qu’une telle perte conduirait inéluctablement à la perte de la crédibilité et par conséquent la confiance du peuple. Et d’ajouter que le parti de Ben Barka ne peut avoir des desseins arrivistes et opportunistes. « Dans la conjoncture actuelle, l’opposition est un devoir et une mission pour l’USFP. Aujourd’hui, le parti a besoin de toutes ses militantes et militants et de toutes ses compétences pour se reconstruire et se redonner un nouvel élan pour aller de l’avant. Pour ce faire, il a besoin de plus de discipline et davantage de proximité envers les Forces populaires pour son renforcement» a indiqué le leader socialiste qui n’a pas manqué de préciser que l’USFP ne peut être un parti qui sert à compléter une majorité. «Participer à un gouvernement passe forcément par les urnes » a-t-il conclu sous les applaudissements à tout rompre de militantes et militants réjouis de cette décision allant dans le sens d’un nouvel élan.
* Reportage photographique
Laaraki et Zoulikha