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Une vision partagée par toutes les militantes déterminées à réaliser davantage d’acquis. Réunies le soir même au siège central du parti dans différentes commissions de travail, les militantes ont apporté, chacune d’entre elles, son approche et sa vision sur les attentes de la femme ittihadie et du parti.
D’où, la forte participation des militantes dans cette 6ème édition qui s’annonce déjà fructueuse et prometteuse. Les thèmes des débats cadrent avec les stratégies du parti qui attend énormément de ses militantes, comme partie intégrante de l’USFP. L’enjeu est de taille : «Enrichir le parcours de nos militantismes féminins et partisans afin de trouver des mécanismes adéquats pour réactiver les énergies des femmes militantes orientées par conviction commune qui consolide la démocratie interne et qui adopte l’approche du genre. Et ce, pour répondre aux attentes des femmes marocaines à l’intérieur et à l’extérieur dont nos sœurs séquestrées dans les camps de Tindouf. Ces dernières aspirent à un lendemain meilleur avec plus de justice sociale, une citoyenneté à part entière, et une participation effective pour réussir le développement durable». C’est ce qu’a affirmé Khadija Limlahi, coordinatrice nationale de la section féminine de l’USFP. Cette dernière a fait savoir dans son allocution au nom du secrétariat national de la section féminine du parti que «ce congrès se tient dans un contexte caractérisé par certains défis qui demandent une volonté politique réelle capable de réhabiliter l’action politique et conforter la confiance des citoyens pour éviter toutes déviations probables lors des élections de 2012.» Une raison pour laquelle les femmes ittihadies visent, à travers la tenue de leur congrès, une participation active dans le processus de redressement du parti et la transition de notre société vers la démocratie. D’où plusieurs exigences: «Les militantes sont appelées à fournir plus d’efforts et de mobilisation pour présenter des initiatives concrètes et donc sauvegarder et améliorer nos acquis à travers la parité au niveau des organes de prise de décisions. Elles sont également appelées à s’ouvrir sur la société et à être plus interactives avec le politique, le culturel et le social», conclut Khadija Limlahi.
L’ouverture des travaux du congrès a été marquée par un hommage rendu aux pionnières de la lutte féminine, à savoir Zahra Azghar, Zineb Bennani, Zahra Akri, Zahra Tragha et bien d’autres. Un documentaire a été projeté en l’honneur de ces militantes qui ont tant donné à l’action féminine marocaine.