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Ainsi se définit feu Abdelkader Rachdi. Chanteur dès les années cinquante, puis compositeur et maestro dont l'apport aura été précieux dans la découverte de toute une génération de chanteurs qui tiennent toujours le haut du pavé.
Abdelkader Rachdi a certes commencé à apprendre l'abécédaire de la musique à l'âge de 15 ans. Mais ce n'était en fait qu'un prolongement naturel dans l'itinéraire d'un homme qui, à un âge précoce, avait le pressentiment d'être né pour être musicien et rien d'autre.
A 17 ans déjà, il avait composé sa première chanson. C'était en 1948, date à laquelle il avait aussi mis au point une œuvre musicale de référence, la fameuse "Danse de l'Atlas". Pour un coup d'essai, ce fut un véritable coup de maître qui lui a permis d'entrer dès cette époque dans le cercle réduit des musiciens novateurs. Ces pionniers auxquels la chanson moderne au Maroc doit une grande partie de son rayonnement à l'échelle nationale et arabe.
Depuis, on ne compte plus, ni les œuvres et encore moins les chanteurs qui ont fait leur chemin sur l'échiquier artistique grâce à des compositions signées Abdelkader Rachdi : Ismail Ahmed, Abdelwahab Tetouani, Mohamed El Hayani, Abdelhadi Belkhayat et plus tard Naïma Samih, Rajaa Belmlih, Mahmoud El Idrissi, Latifa Raâfat, Khaoula Rachdi et Fatima Akid.
Ce qui frappe dans le riche répertoire d'Abdelkader Rachdi, ce n'est pas seulement le nombre de chanteurs avec qui il a été amené à collaborer mais aussi la diversité des styles qui va du patriotique au religieux en passant par des œuvres sentimentales.
Abdelkader Rachdi s'est toujours appliqué à donner à ses œuvres une connotation typiquement marocaine puisant ses sources dans le patrimoine musical sous toutes ses formes : Malhoune, musique andalouse et Gharnatie, musique de confrérie, "mouachahates" arabes sans oublier quelques airs de la musique orientale. Un musicien complet guidé par un esprit novateur qui a permis à la chanson marocaine de tenir une place de plus en plus grande sur le répertoire musical.