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Dans une question orale adressée au ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Drais, il a mis en garde contre la prolifération des cas où la foule en colère agresse certaines personnes, et où des groupes appliquent le principe de l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal, alors que c’est l’Etat qui doit détenir le monopole de la violence légitime.
Pour lui, ces cas risquent de mettre en péril la sécurité de la société tout en considérant que le fait de laisser la foule appliquer sa propre loi pourrait conduire vers l’anarchie et l’effritement des liens sociétaux.
Pour sa part, Charki Drais a affirmé que l’Etat veille à appliquer la loi à l’encontre de quiconque recourt à la violence pour se faire justice. A titre d’exemple, il a cité l’affaire Chaïmae (serveuse agressée en mai dernier à la Faculté des sciences de Meknès par des étudiants appartenant à l’extrême gauche).
Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur a également affirmé que l’Etat a agi avec fermeté dans cette affaire en procédant à l’interpellation de plusieurs étudiants impliqués dans ce crime.
Il convient de rappeler que le Maroc a enregistré récemment plusieurs cas de lynchage. Notamment le lynchage par la foule, en pleine rue à Fès, d’un homme présenté comme homosexuel et travesti ou le lynchage d’un couple homosexuel à Béni Mellal en mars dernier. On peut également citer dans ce sens, le cas de la présumée sorcière résidant dans un quartier populaire à Salé qui a été agressée par la foule et dont la maison a été saccagée.