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L'événement motivant cette invitation d'actualité concernait principalement la commémoration du 50ème anniversaire du parti de la Rose, les grandes mutations qu'il a connues, son rôle sur l'échiquier politique national et son combat pour le développement et la démocratisation du pays. Une sorte de bilan de 50 années de sacrifices, de fidélité aux principes et de loyauté envers ce pays depuis la création de l'Union nationale des forces populaires en passant par le Congrès extraordinaire de 1975 et la lutte démocratique avant d’amorcer l'alternance avec le gouvernement de Abderrahmane Youssoufi.
Au sujet de la commémoration du bicentenaire du parti de Ben Barka et Abderrahim Bouabid, l'invité de l'émission a tenu à préciser qu'il s'agit d'une tradition célébrée par les Etats et les associations et une rétrospective édifiante pour construire l’avenir.
Abdelhadi Khairat a indiqué dans le même sens que l'exposition photographique organisée pour l'occasion constitue un legs de tous les Marocains. Il retrace non seulement l'histoire du parti des forces populaires mais celle du Mouvement de libération nationale avec toutes ses composantes.
Rétorquant à une question de l'invité surprise sur un prétendu boycott de certaines personnalités socialistes, Abdelhadi Khairat a révélé que l’invitation avait été adressée à toutes les militants politiques ou syndicalistes. Les quelques absences enregistrées étaient dues plutôt à des raisons de santé. Il a, par ailleurs, ajouté que l'exposition se poursuivra durant toute une année et fera le tour de plusieurs régions du Royaume. Pour Khairat, l'exposition du parti de la Rose est également l'occasion de dresser un bilan, une évaluation de l'itinéraire du parti mais aussi celui du pays.
« Nous sommes devant une crise politique», a déclaré le membre du Bureau politique. Il a estimé que l'Etat doit assumer ses responsabilités devant la fraude électorale comme il l’a fait récemment avec les barons de la drogue convertis en « politiciens » de circonstance.
A une question sur l'identité de l'USFP et sa participation au gouvernement, l'invité de Tiyarat a affirmé que ces interrogations sont légitimes et auxquelles le dernier congrès a apporté des réponses dans un bilan d'évaluation de cette étape. Il a déploré la tournure que prend la constitution des conseils régionaux et des deux Chambres, au vu et au su de tous les acteurs et où sévit toujours la loi de l'argent sale. Et de conclure que le souci majeur de l'USFP est de remettre le processus démocratique sur la bonne voie. « Nous avons toujours prôné, et ce depuis l'indépendance, un Etat de droit et des institutions. Ce qui nous a valu la fausse accusation d'être les ennemis du régime. En réalité, on réclamait une Constitution en bonne et due forme pour lancer un véritable processus démocratique. C'est ce que nous avons clarifié au Congrès extraordinaire de 1975 avec le choix du combat démocratique». a-t-il souligné.
Concernant le gouvernement d'alternance de Si Abderrahmane Youssoufi, Abdelhadi Khairat a précisé que cette participation était à la fois normale et nécessaire. Il a, d'autre part, estimé que le respect dû à Abderrhmane Youssoufi depuis sa retraite politique est un gage de respect pour la personne et pour le Parti et que cette retraite n'est pas un différend interne comme a voulu le sous-entendre l'invité surprise mais c'est une réplique saine, pertinente et intelligente contre la situation politique du pays. Par la même occasion, le membre du Bureau politique a insisté sur la nécessité d'une remise en question du processus politique dans le pays. Il a enfin rappelé que l'USFP est un participant au gouvernement actuel et non un allié, mais qui garde un œil critique sur la politique du gouvernement.