Abdelhadi Khairat : La lutte contre la corruption ne doit pas faire l’objet de surenchère politicienne

20 agréments de transport délivrés à Settat et Berrechid, session des terres Soulaliyates à des prix dérisoires et soutien à l’économie de rente


Mourad Tabet
Jeudi 9 Janvier 2014

Abdelhadi Khairat : La lutte contre la corruption ne doit pas faire  l’objet de surenchère politicienne
Dans sa réplique à l’intervention du président du Groupe PJD à la Chambre des représentants, Abdellah Bouanou, mardi lors de la session des questions orales, Abdelhadi Khaïrat, membre du Groupe socialiste, a déclaré que le sujet de la lutte contre la corruption et l’économie de rente ne devait pas faire l’objet de surenchère politicienne.
Face aux assertions de Bouanou prétendant que le gouvernement n’avait accordé aucun agrément, Khaïrat a démenti en affirmant que le département de l’Equipement et du Transport a délivré près de 20 agréments de transport à Settat et Berrechid, et que l’économie de rente se développe de plus belle sous la houlette de l’actuel gouvernement.
Khaïrat a rappelé dans ce sens que des terres Soulaliyates sont cédées à des prix dérisoires au profit des grands promoteurs immobiliers.
Pour sa part, Mehdi Mezouari, également membre du Groupe socialiste, a souligné que le Maroc a connu une grande révolution numérique, ce qui exige du gouvernement de prendre des mesures pour faire face aux aspects négatifs de cette évolution. 
Dans une question orale adressée au gouvernement, le député ittihadi a critiqué l’absence de Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, qui a retiré récemment le Code numérique sans raison convaincante. Pour Mehdi Mezouari, il est inconcevable qu’un ministre prétende que ce Code ait été préparé par son prédécesseur sans débat sur ce sujet important.
Abdelhak Amghar, membre du Groupe socialiste a, pour sa part, évoqué les problèmes auxquels se heurtent les projets d’investissement générateurs de richesses et de postes d’emploi. Il a expliqué que des projets concernant notamment Al Hoceïma n’ont pas été accompagnés par le suivi nécessaire en la matière, ce qui explique que les résultats escomptés n’ont pas été atteints.
Le député ittihadi a précisé, dans une question orale, que les lois relatives au Conseil de la concurrence ne sont pas conformes à la Constitution et notamment à son article 166.
Un autre sujet a été évoqué par le Groupe socialiste à la Chambre des représentants. Il s’agit de la crise que connaît le sport national surtout après la décision de la FIFA d’annuler les élections de la FRMF et le gel des activités de la Fédération Royale de basket par la FIBA.  Rachid Hamouni, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, a affirmé, lors d’une réunion houleuse tenue mardi dernier à la commission des secteurs sociaux, que la crise des deux fédérations est partie intégrante de la crise générale dans laquelle se débat le sport national et reflète la crise de la gestion gouvernementale des autres secteurs. 
Le député ittihadi a établi un distinguo entre deux approches. La première a été prônée par l’ancien ministre de l’Intérieur, Driss Basri, qui intervenait dans les activités des associations et les contrôlait grâce à l’aide financière qu’il leur octroyait. La seconde est participative et a été prônée par la Constitution 2011 pour fédérer les énergies, notamment dans le domaine du sport. 
Le gouvernement Benkirane, selon Rachid Hamouni, a opté pour la première approche, en intervenant dans les activités des fédérations et en leur imposant sa propre vision des choses. Le Groupe socialiste, a-t-il rappelé, avait proposé de tenir des réunions avec les fédérations comme ce fut le cas avec tous les anciens ministres de la Jeunesse et des Sports en vue d’impliquer  tous les intervenants du secteur dans l’élaboration d’une stratégie claire et efficiente. Mais «ce que nous constatons actuellement, c’est une volonté de mainmise» par le gouvernement. Ce qui a poussé la FIFA, pour la première fois dans les annales du sport, à asséner une gifle à notre pays.
L’atmosphère est, par la suite, devenue plus tendue à cause d’une intervention déplacée du ministre à propos des journalistes. Son comportement a poussé le président à lever la session et ne la reprendre qu’après que Mohamed Ouzzine a présenté ses excuses au député ittihadi.
 



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