-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Jusqu’à la récente décision des autorités algériennes interdisant l’entrée ou la sortie de véhicules desdits camps, le commerce avec la Mauritanie était florissant. Les marchands exportaient les produits alimentaires provenant des aides humanitaires que les responsables véreux du Polisario n’hésitaient pas à vendre et importaient d’importantes quantités d’autres marchandises allant de l’habillement aux produits de beauté et la parfumerie.
Les importateurs s’acquittaient des droits de douanes imposés par le Polisario. Jusque-là, tout allait bien. Ainsi un commerçant Labeihat et son collègue Souaad ont-ils affrété un camion et à partir de Zouerate, en Mauritanie, ils l’ont chargé de diverses marchandises destinées à approvisionner les marchés des camps de Tindouf, à la veille de l’Aïd Al Adha. Comme d’habitude, ils se sont acquittés des droits de douanes au point frontalier, censé être contrôlé par le Polisario. Mais chemin faisant, ils ont été interpellés par une patrouille des douanes algériennes qui, après avoir saisi le camion et sa cargaison, les a arrêtés. Il n’en fallait pas plus pour mettre hors d’elles des populations qui en avaient ras-le-bol de l’isolement dans lequel les autorités algériennes les confinent en exigeant, désormais, un sauf-conduit pour circuler entre les camps.
Ces populations ont installé un campement devant la pseudo-présidence où siège Abdelaziz, au camp Chahid El Hafed, exigeant la libération des deux hommes en question et la restitution de leurs biens.
Acculé par ce mouvement et incapable d’imposer aux autorités algériennes pareille requête, le chef du Polisario n’avait d’autre solution que de s’enfuir à bord d’un véhicule banalisé. Il s’est rendu au camp de Dakhla à plus de 100 kilomètres du lieu de rassemblement des mécontents.
Aux dernières nouvelles rapportées par la chaîne de télévision de Laâyoune, ses milices auraient reçu des instructions pour démanteler le campement installé devant ses bureaux. Ainsi, dans la soirée du lundi 7 octobre, elles sont intervenues sauvagement faisant des dizaines de blessés dans les rangs des protestataires et procédant à de nombreuses arrestations parmi les manifestants.
Ces mouvements ont coïncidé avec la décision de Moustafa Salma Sidi Mauloud de rejeter la proposition d’exil en Finlande qui lui avait été faite, ce dimanche, par le bureau du HCR à Nouakchott.
Dans une communication téléphonique avec Libé, ce dernier nous a indiqué que bien que le HCR se soit plié aux pressions de l’Algérie et du Polisario pour l’éloigner davantage de sa famille, il n’est près de quitter la Mauritanie, si ce n’est pour rejoindre son épouse et ses cinq enfants. Il nous a également précisé que ses revendications sont claires : retrouver sa famille et choisir le lieu de son exil.