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Jeudi 29 Mai 2014
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Malgré ses annonces, les députés ont eu droit, mardi 27 mai, à un Abdelilah Benkirane presque sans surprise. A la séance mensuelle d’interpellation du chef du gouvernement sur la politique générale de l’Exécutif, c’est un Benkirane qui navigue dangereusement entre populisme et discours électoraliste qui s’est présenté devant les élus de la nation. Mais ce mardi, le chef du gouvernement n’a pas pu s’offrir une tribune sur mesure et en direct. Les observateurs de la chose politique sont formels. Les quatre questions posées par l’opposition parlementaire représentée par l’USFP, l’Istiqlal, le PAM et l’UC ont réussi à déstabiliser Abdelilah Benkirane. Des questions précises relatives au calendrier électoral, à la régionalisation, à la moralisation de la vie publique et à la liberté de la presse et appelant à des réponses claires. Et pour la première fois, celui qui conduit l’Exécutif a été contraint de lire les réponses qui lui ont été préparées. « M. Benkirane a pour coutume de prendre cette séance mensuelle de contrôle du gouvernement à travers l’interpellation du chef du gouvernement pour un rassemblement de son parti. Il a pris l’habitude d’y faire des discours populistes et vides de sens. Et à ses yeux, les députés ne sont là que pour l’applaudir. Le chef de l’Exécutif ne croit pas au droit à la différence et encore moins à l’opinion divergente. Mardi, il a été confronté à un exercice qu’il est loin d’apprécier: répondre aux questions qui dérangent et qui ne laissent pas de place à la démagogie, à la diffamation et à l’insulte », commente Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires. De l’avis de nombreux députés, l’interpellation de l’opposition a constitué un moment fort de cette séance constitutionnelle. Silence dans l’Hémicycle. Attention de ministres d’habitude prompts à s’esclaffer avec « Si » Abdelilah. Le socialiste Driss Lachguar pose la question attendue de tous sur la date des prochaines élections. Le président du Groupe parlementaire du parti de la Rose passe par un devoir de mémoire. « Souvenez-vous M. le chef du gouvernement de votre déclaration gouvernementale prononcée le 19 janvier 2012 sous la Coupole. Vous vous étiez engagé à parachever les institutions parce que votre gouvernement est le résultat d’élections anticipées. Nous faisons ici référence à l’élection de la Chambre des conseillers, à l’organisation d’élections communales. Nous assistions à l’échec de votre engagement ! », s’exclame le député ittihadi de Rabat. Pas de quartier pour l’amnésie politique. Lachguar s’empresse de rappeler à Benkirane une proposition contenue dans son mémorandum rédigée du temps où son parti, le PJD, était encore à l’opposition. « Vous étiez le premier à dire à cette époque aujourd’hui révolue que toutes les lois électorales devraient être élaborées et abordées une année avant l’organisation de consultations électorales. Voici un autre engagement que vous n’avez pas tenu. De la même manière vous aviez formulé la revendication de nouvelles listes électorales et de mise en place d’une commission indépendante pour superviser les élections. Allez-vous le faire M. Benkirane ? ». Pour les députés du Parti authenticité et modernité, les annonces faites par le chef du gouvernement –nouvelle Chambre des conseillers en octobre 2015, élections communales et régionales en juin 2015 et ouverture des consultations sur la régionalisation en juillet prochain- témoignent du fait que « ce gouvernement confond vitesse et précipitation ». Lu 1296 fois
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