-
Moussaoui Ajlaoui : L’importance de la position française réside dans le fait que l’Hexagone est le deuxième pays au sein du Conseil de sécurité, après les Etats-Unis, qui soutient ouvertement la souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes
-
Les Etats-Unis saluent le leadership de SM le Roi Mohammed VI et se félicitent des «progrès remarquables» du partenariat maroco-américain
-
SM le Roi adresse un message au Président de la République Française, Son Excellence M. Emmanuel Macron
-
Sa Majesté le Roi préside à M'diq une réception à l'occasion de la Fête du Trône
-
SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à Tétouan un déjeuner offert par le chef du gouvernement à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône
![A l'issue de l'instruction du dossier de la MGPAP : El Faraa déféré devant la Chambre criminelle A l'issue de l'instruction du dossier de la MGPAP : El Faraa déféré devant la Chambre criminelle](https://www.libe.ma/photo/art/default/2291337-3201879.jpg?v=1289556041)
Le juge d'instruction près la Cour d'appel à Salé, Abdelkader Chentouf, a procédé lundi à la confrontation entre la quinzaine de personnes poursuivies dans l'affaire de la Mutuelle générale du personnel de l'administration publique avec comme personnage principal l'ex-président de la MGPAP, Mohammad El Farraa.
Les questions ont dû notamment porter sur les appels d'offres formels, les marchés douteux passés avec toujours les mêmes entreprises, l'acquisition de nombre d'immeubles pour la création de nouveaux cabinets dentaires au coût de 20 milliards de centimes, le fameux immeuble sis au 59, bd Ibn Sina à Rabat, au prix de 4 milliards de centimes, sans autorisation préalable en dépit des dispositions réglementaires et de l'arrêt de cette transaction.
Outre ces graves irrégularités, les questions ont porté sur la création douteuse par Mohammad El Farra de l'Association marocaine pour le soutien des malades chroniques (AMASOM) dont il a été également trésorier contrairement à la loi en vigueur. Une association qui n'était en fait qu'une couverture pour tirer profit d'opérations de collecte de dons et de distribution de médicaments. Le système d'information qui a coûté 42,15 millions de dh, les dysfonctionnement qui ont marqué la construction du centre Amal des handicapés d'Agadir, entre autres, ont été évoqués lors de cette séance.
A l'issue de la confrontation, Abdelkader Chentouf, a décidé de clore le dossier et de déférer les mis en cause devant la Chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Salé. Ce dernier s'est prononcé en fin juillet dernier pour la saisie des biens mobiliers et immobiliers de Mohammad El Faraa.
A rappeler que cette affaire ayant défrayé la chronique, porte sur des détournements dont le montant dépasserait 700 millions de dh, sans évoquer des dilapidations en rapport avec des projets mirifiques qui n'ont jamais eu l'aval des ministères de tutelle.