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La nouvelle sortie de ces fonctionnaires, quelque 13.000 greffiers, du ministère de la Justice est annoncée pour les 28, 29 et 30 décembre courant. Ils ont également décidé d’entamer le nouvel an par un débrayage les 4,5 et 6 janvier. A cheval sur 2010 et 2011, leurs actions se veulent annonciatrices d’une volonté inébranlable de continuer leur combat jusqu’à satisfaction de leurs doléances. Outre ces deux débrayages, seront organisées mardi 28 décembre des marches au niveau régional. Toutes ces actions ont été prises par le bureau national du Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, lors de sa réunion tenue mercredi dernier à Rabat.
La revendication principale des secrétaires-greffiers, des rédacteurs et des délégués judiciaires : la réforme du statut du greffier et de l’ensemble du personnel administratif et judicaire.
Dans son communiqué, le SDJ renouvelle son étonnement de la neutralité passive du Premier ministre à propos de son cahier revendicatif et rejette tous les arguments avancés par le ministre des Finances quant au droit des greffiers à un statut motivant à même de leur garantir de meilleurs salaires, et partant vivre dans la dignité.
Si l’on ajoute à cela le fait que les collectivités locales continuent à observer des grèves sans que leur ministère daigne écouter leurs doléances, l’on ne peut que conclure que les véritables victimes de cette politique du monologue ou de la porte close est d’abord préjudiciable aux contribuables, c'est-à-dire, à la majorité de la population marocaine qui, peu ou prou, recourt aux services de ces ministères incontournables que sont l’Intérieur et la Justice.
Ne serait-ce que pour cela, les titulaires de ces portefeuilles devraient œuvrer à leur trouver les solutions idoines dans l’objectif d’apaiser la tension qui règne dans le secteur. Dans son communiqué, tout en confirmant la spécificité de la fonction des greffiers et leur énorme travail dans la marche normale de l’appareil judicaire, le Syndicat démocratique de la justice confirme que sans l’amélioration du statut des greffiers, la réforme de la justice n’aura pas lieu.
Après le discours Royal du 20 août 2009 et l'appel lancé au gouvernement pour élaborer le plan d'une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme, rien n'a été entrepris pour donner plus d'impulsion aux mesures censées rendre justice aux fonctionnaires du secteur, notamment la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers, conclut ledit communiqué.