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A l’heure des alliances tous azimuts, l’USFP a fait le choix d’aller d’abord à la rencontre des syndicats. Après l’UGTM, la réunion avec l’Union marocaine du travail fait figure d’événement et, surtout, annonce la couleur. Plus question pour les Ittihadis d’être confinés dans les hauteurs des sièges centraux : il faut être au plus près de ce Maroc qui se lève tôt, travaille, tente de survivre et non plus de vivre. Chômage, emploi, cherté de la vie, augmentation des prix des produits de première nécessité, ce sont là autant de dossiers prioritaires sur lesquels travaille le Bureau politique. Depuis les travées de l’opposition, la mobilisation de l’USFP a pris du sens. Elle ne sera pas qu’institutionnelle, a annoncé le Premier secrétaire, mais doit d’abord prendre ancrage dans la société. Les alliances conjoncturelles, nouées sous la Coupole, sont et seront toujours d’actualité pour faire « passer des amendements », « pousser à l’adoption ou au blocage d’un texte », ou encore « union autour d’une proposition ». Aujourd’hui, tous les socialistes post-9ème Congrès en sont convaincus. Les alliances structurantes se feront ailleurs. Au plus près de la société, des citoyens, de la défense des droits, des libertés, de la revendication démocratique. « Tous les porteurs de projets qui agissent pour un Maroc meilleur, où les libertés individuelles sont respectées, où les justiciables sont égaux devant la loi, où l’accès aux services de base est garanti, doivent se retrouver dans notre discours et notre action.
Il est donc impératif d’adopter une position commune contre les dérives qui touchent l’ensemble des institutions du pays, et ce pour préserver le processus démocratique qui a abouti à l’adoption de la nouvelle Constitution.
Le BP a hautement salué le débat approfondi et sérieux qui a caractérisé la réunion avec les secrétaires provinciaux et régionaux, et a salué également les travaux du Congrès du SNESUP et l’approche suivie dans la présentation des rapports financier et moral qui ont été adoptés à l’unanimité.
Dans le cadre de l’approche sociale, le Bureau politique a évoqué les rencontres qu’il a eues avec l’UMT, le Syndicat démocratique des phosphates et celui de la santé. Il a également passé en revue les résultats des travaux des réunions des deux conseils nationaux extraordinaires de la FDT et de la CDT et leur décision commune d’organiser le 31 mars une marche nationale de protestation à Rabat. Tout en exprimant son soutien, sa défense des intérêts de la classe ouvrière et son appui à cette marche.
Concernant la défense des droits légitimes des femmes par l’USFP et sa lutte démocratique menée pour la parité et l’égalité, le Bureau politique réaffirme son soutien total à la recommandation onusienne relative à la condition de la femme lors de sa 57ème session portant sur l’élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l’égard des femmes.
Le B.P a débattu aussi du déroulement des travaux relatifs à nombre de questions organisationnelles et concernant la Jeunesse Ittihadia, le secteur féminin et les secteurs parallèles. Il s’est arrêté également sur les préparatifs de la commission administrative dont la première session aura lieu en avril prochain.