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Ce projet a bercé les rêves d’Anouar Atmani, depuis fort longtemps. Mais il a pris forme grâce à la détermination de sa femme et de ses enfants. Stimulé par leur force qu’ils n’ont pas manqué de lui insuffler, il a pu en sa qualité de père responsable entamer les préparatifs du voyage qui ont duré plus de 2 ans. Un vrai parcours du combattant. Entre demandes de visas, vaccins, cours mécaniques et autres détails pratiques, les choses n’étaient pas toujours faciles.
La première question qui se pose est de savoir ce qu’il adviendra de la scolarité des enfants durant toute cette période. Le problème est vite réglé. Leurs parents ont tout mis en œuvre pour qu’ils suivent un programme de cours à distance, grâce à des enseignants sur Internet. Et puis, il faut reconnaître que les découvertes qu’ils s’apprêtent à faire à travers leur périple valent tous les cours dispensés. Pour les Atmani, ce voyage n’est guère touristique. Ils s’en défendent. Pour eux, l’objectif est bel et bien d’aller vers les autres, découvrir des modes de vie différents et surtout parler de leur marocanité. Une belle définition de l’échange. C’est également l’occasion de véhiculer des valeurs qui leur tiennent tellement à cœur, à savoir la famille, l’ouverture, l’harmonie, le partage et le libre arbitre.
Quid du financement ? Les Atmani ont beaucoup économisé sur leurs fonds personnels. En plus de mettre leur maison en location, ils ont vendu leur voiture. Et puis pas question pour eux de chômer. Toute entrée d’argent supplémentaire est la bienvenue. De ce fait, ils ont décidé de continuer à travailler via Internet. Leurs jobs s’y prêtent puisque Anouar est consultant en back-office et Malika fait des transcriptions. Ils peuvent compter également sur le soutien de nombreux mécènes et partenaires. Et le moyen de transport ? Ne dit-on pas à juste titre qui veut voyager loin ménage sa monture? «Meskellil», c’est le nom donné au camping-car, a été préparé pour entamer ce long périple. Avec 9 m de long, pesant six tonnes et équipé de plaques solaires, il sillonnera les routes de cinq continents, et ce cinq ans durant.
Sous la bannière Planet Khmissa, ils ont créé un groupe Face-book et un blog où l’on peut suivre leurs aventures au jour le jour et apprécier cette échappée.