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Le landerneau politique était suspendu aux travaux du conseil national de l’istiqlal, attendant avec impatience les décisions qui en découleront. Depuis la proclamation des résultats électoraux communaux et régionaux, la perte de la mairie de Fès par le leader istiqlalien qui a multiplié les déclarations les plus contradictoires quant aux futures alliances de son parti, la crise gronde au sein de l’Istiqlal. Des figures de la nouvelle génération du parti de la Balance ont même fait montre d’impatience devant un leadership au discours à l’emporte-pièce. La convocation d’un congrès extraordinaire est alors devenue la revendication de tous les anti-Chabat
Samedi en fin d’après midi, le verdict est donc tombé à l’issue des travaux de l’instance faisant office de parlement de la formation politique fondée par Allal Al Fassi. Hamid Chabat, le secrétaire général qui a perdu la mairie de Fès mais dont la famille politique a obtenu un bon score aux communales, est maintenu à la tête du parti. L’Istiqlal ne quitte pas l’opposition pour rejoindre les troupes de la majorité. Mais la rupture avec le Parti Authenticité et Modernité est plus que confirmée, consommée. Annonce en est faite par Taoufiq Hjira, celui-là même qui préside aux destinées du conseil national.
Ainsi en ont décidé les istiqlaliens dans un conseil national où les pro-Chabat ont dominé. Sur les quelques 200 prises de parole, la quasi majorité était en faveur du maintien de Hamid Chabat dont le mandat prend fin en avril prochain. « Il faut savoir que ces dernières semaines Chabat a sillonné des milliers de kilomètres pour rencontrer ses affidés. En fait il a su organiser une session du conseil national qui lui est majoritairement favorable tout en axant son discours-bilan sur l’union sacrée d’une Istiqlal qui dérange et que l’on veut à tout prix abattre», explique cet Istiqlalien de la première heure.
Le mandat de Hamid Chabat s’achève en avril prochain. En attendant, il restera le patron de l’Istiqlal. Les militants n’ont pas validé la proposition de mise en place d'une commission préparatoire d'un congrès devant se tenir fin décembre. Cette proposition, on le sait, est âprement défendue par les membres du comité exécutif qui souhaitent le débat du leader trublion.
Certains visages sont crispés. La tension est tombée, cédant la place à une évidente déception.
Dans le même temps, cette session du conseil national s’achève laissant sans réponses des interrogations nodales. Les Istiqlaliens vont-ils tenir congrès quelques mois seulement avant les élections législatives ? L’avenir de l’opposition se construira-t-il à l’ombre d’une Koutla en déclin ? L’alliance avec l’Union socialiste des forces populaires sera-t-elle renforcée ?
Autant de questions qui posent avec acuité et qui, surtout, laissent à conclure que la tenue du conseil national de l’Istiqlal a été une session exclusivement dédiée au maintien de son Secrétaire général.