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Organisé dans l’urgence et l’indignation à l’appel du SNPM, d’associations de la société civile, le sit-in a rassemblé environ 400 personnes venues dire leur condamnation ferme de la barbarie.
«Nous sommes tunisiens», «Ana Tounsi», «Je suis Bardo», les manifestants ont témoigné leur solidarité avec les Tunisiens après l’attaque terroriste qui a frappé le musée Bardo et fait 23 morts, la plupart des touristes étrangers.
Le hasard fixe parfois d’étranges rendez-vous. Ce vendredi est jour de fête nationale de la Tunisie. A la résidence de l’ambassadeur tunisien, le ban et l’arrière-ban du Maroc officiel et politique ont fait le déplacement. Leur présence a valeur de message fort pour signifier «même pas peur des terroristes». Au même moment, ce vendredi 20 mars, les manifestants battaient le pavé devant l’ambassade de Tunisie, dans le quartier Hassan.
«La Tunisie ne sera pas une proie facile pour le terrorisme»
"Le terrorisme n'a pas ciblé la Tunisie dans le sens géographique mais plutôt le modèle politique démocratique tunisien qui a réussi la gestion de la période post-révolution. Il faut ici saluer la maturité de la classe politique tunisienne qui est parvenue à conduire le projet de la révolution. Ce modèle démocratique va à l'encontre des visées des extrémistes. Non, la Tunisie ne sera pas une proie facile pour le terrorisme!", s’est exclamé celui qui préside aux destinées du SNPM.
Dans la nuit de Rabat, des bougies ont été allumées. Les drapeaux rouges et blancs de la Tunisie ont flotté. « Non au terrorisme », indiquaient des pancartes brandies. « L'éradication de l'idéologie terroriste nécessite la promotion de la culture des droits de l'Homme tels que reconnus universellement », a affirmé le président du Réseau démocratique marocain pour la solidarité avec les peuples que forment des associations de droits de l'Homme, syndicats et acteurs politiques.
Dans la foule, des activistes du mouvement féminin, des défenseurs des droits humains, des politiques, des citoyens mobilisés contre la terreur et la barbarie. De jeunes Tunisiens qui poursuivent leurs études au Maroc étaient là aussi. «Nous sommes Tunisiens, nous sommes Marocains », dit dans un souffle cette étudiante originaire de Tunis.
L’horreur a frappé Tunis. Ce vendredi 20 mars, le Yémen plongeait dans le cauchemar terroriste après un double attentat commis dans une mosquée de Sanaa, la capitale.
Il est au-delà de 19h30 quand la manifestation prend fin devant l’ambassade de Tunisie.
«Ce rassemblement de solidarité est une expression naturelle des relations d'affection et de soutien qui lient les deux peuples frères. Les Marocains ont toujours apporté leur appui aux Tunisiens. Merci pour cette solidarité avec le peuple tunisien dans cette période critique. Nos deux pays se tiennent côte à côte dans la lutte contre le terrorisme et pour poursuivre le processus de développement en vue d'un avenir meilleur pour les peuples de la région », conclut le diplomate tunisien Hachemi El Ajili, conseiller à l'ambassade de Tunisie à Rabat.