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Le "grand défi" voulu par l'entraîneur Thomas Tuchel s'est retourné contre lui. Le PSG repart de la banlieue lyonnaise avec une troisième défaite en quatre saisons, et beaucoup de doutes, avant le 8e de finale aller de C1.
Certes, le PSG reste intouchable au classement, et, avec dix points d'avance sur son dauphin Lille, se dirige tranquillement vers un 8e titre national, soit un de plus que l'OL. Mais sa prestation laisse augurer un nouveau printemps européen difficile, et c'est bien là le problème.
Présent dans les tribunes, l'entraîneur de Man.U Ole Gunnar Solskjaer n'a rien raté de la première défaite en championnat du PSG après 23 journées, de ses failles, et de son 4-4-2 un peu branlant, mais nécessaire en l'absence de Neymar et Marco Verratti, blessés, qui ont encore beaucoup manqué.
"On n'a pas de deuxième Neymar, on n'a pas de deuxième Verratti", a lâché Tuchel, qui doit se réjouir du retour à l'entraînement prévu lundi du milieu défensif italien, après une entorse à une cheville.
Paris a manqué d'assurance en défense, à droite, où Memphis Depay a donné le tournis à Thilo Kehrer, à gauche aussi, où Bertrand Traoré a souvent pris le meilleur sur Juan Bernat. Sans un grand Alphonse Areola, la défaite aurait pris des airs d'humiliation.
Le gardien, de retour comme titulaire en Ligue 1 après trois semaines d'intérim de Gianluigi Buffon, a multiplié les arrêts décisifs (17e, 23e, 31e, 39e, 85e), et montré qu'il pouvait postuler pour la Ligue des champions.
Sa seule erreur - il a raté sa sortie - a donné le but de l'égalisation à Moussa Dembélé, de la tête à la tombée d'un centre de Léo Dubois (33e, 1-1). Cruel pour lui, mais terriblement logique, puisque le PSG se contentait d'attendre et de jouer en contre, sans rien proposer, depuis son ouverture du score rapide.
Symbole de la fragilité parisienne, son capitaine Thiago Silva, pourtant revenu à son meilleur niveau cette saison, a provoqué un penalty en faisant faute sur Moussa Dembélé dès le retour des vestiaires. Nabil Fekir a conclu d'un contre-pied (47e).
Sans "Ney", blessé au pied droit et forfait jusqu'en avril, Paris a perdu l'animateur de ses soirées, le talent capable de faire danser les adversaires et lever le stade. La relation entre Kylian Mbappé et Edinson Cavani a été presque inexistante, et le jeune champion du monde a trop tenté de faire la différence tout seul, sans succès (1re, 52e, 70e).
Avec le Brésilien, le PSG marque en moyenne 3,3 buts par match. Sans lui, le chiffre retombe à 2,6, et c'est bien ce but qui a manqué à la fin pour les Rouge et Bleu.
Angel di Maria a été en vue, avec son but rapide (7e) et cette énorme occasion sauvée sur sa ligne de la tête par Jason Denayer (42e). Mais quand Paris poussait un peu en seconde période, à mesure que l'OL baissait d'intensité, il y avait soit un défenseur lyonnais, soit Anthony Lopes, très solide, pour éteindre le feu.
"Je ne suis pas satisfait avec notre précision", a regretté Tuchel, qui a toutefois "aimé la seconde période". "Je ne suis pas inquiet", a-t-il déclaré.
L'entrée de la recrue Leandro Paredes, à la place de Presnel Kimpembe (79e), pour sa première avec le PSG, a permis de remettre Marquinhos à sa position de prédilection, en défense centrale, et donner un peu d'air au milieu.
Avec lui, Thomas Tuchel dispose encore d'un nouvel atout dans sa main, pour surprendre le jour du choc à Manchester. Mais, à moins de dix jours de la C1, le temps presse.