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«Nous avons été convoqués jeudi dernier à assister à une réunion préparant les dispositions de l’Aid, mais nous avons été surpris de découvrir que le président du Conseil compte lancer un appel d’offres concernant la gestion de l’assainissement et de l’hygiène dans la ville en se basant sur un cahier des charges jamais discuté par les édiles de la ville. Une manœuvre que nous avons refusé de cautionner en demandant le report de la réunion pour samedi», nous a indiqué une source sollicitant l’anonymat avant d’ajouter : «Une date qui a coïncidé avec le discours Royal qui a fortement critiqué la gestion locale de la ville».
Compte tenu de cette nouvelle donne, le maire de la ville a voulu aller plus vite que la musique. Une réunion d’urgence s’est tenue hier avec les trois sociétés délégataires chargées de collecter les ordures ménagères ainsi qu’avec la Lydec, laquelle réunion était destinée à établir un plan visant le lancement d’une vaste campagne de propreté concernant l’ensemble des quartiers de la métropole.
Mieux, le président du conseil communal veut faire de la propreté, de l’assainissement et de la décongestion de la ville une priorité. Une feuille de route pour ce qui reste du mandat du conseil. Un sursaut qui en dit long sur une gestion locale entachée d’improvisation et d’amateurisme.
« Le discours Royal tombe à pic. Rien de tel pour secouer le Conseil de la ville qui sombre dans l’anarchie», nous a précisé Khadija Tantoui, conseillère municipale. Selon elle, la mauvaise gestion au sein du Conseil ne date pas d’aujourd’hui. « On a toujours crié haut et fort notre mécontentement de cette gestion. On n’a pas cessé d’adresser des courriers voire des mémorandums à qui de droit. Mais, en vain », nous a-t-elle confié.Toutefois, notre source reste confiante notamment avec le dernier discours Royal qu’elle considère comme un soutien au combat des élus intègres qui se sont battus pour une gestion transparente pendant près de quatre ans. « Mais notre crainte est de voir l’effet du discours s’émousser avec le temps », nous a-t-elle lancé.
Pour elle, la situation actuelle risque de perdurer vu que la composition du bureau dirigeant, faite dans la précipitation est constituée d’une majorité hétéroclite. « Imaginez un bureau dirigeant dominé par des personnes qui ont différents mandats électifs et d’autres qui n’ont jamais mis les pieds au conseil tout en bénéficiant de voitures et d’avantages payés par les contribuable », nous a indiqué notre source .
Pour en finir avec cette situation, Khadija Tantoui estime que le conseil a besoin plus d’un discours ; il a besoin d’un vrai électrochoc à même de secouer ses membres. Sinon, les choses risquent de s’envenimer davantage.