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Décidément, les années se suivent et se ressemblent pour le football féminin national. De mascarade en mascarade, et de scandale en scandale, la balle ronde féminine gérée au masculin continue de souffrir le martyre. Après l’élimination aux Jeux olympiques de Londres face à la Tunisie, voilà qu’on se retrouve avec une nouvelle mascarade lors du stage de préparation pour le Championnat nord-africain. A peine a-t-on bouclé la finale du soi-disant championnat disputé entre Laâyoune et Khénifra qu’on se retrouve devant une nouvelle bévue de la commission centrale et la direction technique. Cette concentration qui se serait achevée en « apothéose », selon toujours les joueuses de l’équipe nationale, par une soirée très animée par le coach national et son fiston. Soirée qui rappelle le scandale relaté par la presse en 2001 et qui n’est nullement digne de nos filles. Selon les mêmes sources, l’ambiance au sein du Onze national féminin est délétère et qu’il est temps d’intervenir pour arracher le football féminin des mains de ceux qui, pendant longtemps, ont fait preuve d’incompétence et privilégié leurs intérêts et ceux de leurs clubs. Ce qui a poussé certaines Ligues à boycotter le Onze national pour protester contre les agissements clientélistes de ceux qui gèrent le football féminin national. Au vu de cette situation, plusieurs familles ont retiré leurs filles des compétitions et des clubs ont préféré se retirer et jouer uniquement pour le plaisir. Et dire que cela arrive au moment où la volonté Royale, celles des partis politiques et des mouvements de défense des droits de la femme se font de plus en plus insistante. Au moment où les femmes marocaines réclament plus d’égalité. Au moment où elles viennent de lancer une pétition sur Facebook pour rassembler un million de signatures en faveur d’une égalité parfaite entre elles et les hommes dans tous les domaines.
Les femmes marocaines estiment que le contexte actuel est propice pour lancer pareil débat et œuvrer à accélérer la cadence de l'implication des femmes dans les domaines politique, économique et sportif. D’autant plus que le nouveau texte constitutionnel a fixé dans son article 19 la parité comme objectif, en annonçant la création d'une Haute autorité pour la parité et en édictant également la nécessité de lutter contre toute forme de discrimination à l’endroit des femmes. Il semble que ceux qui gèrent le foot féminin vivent toujours prisonniers des carcans du passé.