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A la fin des travaux du 6ème Congrès de la femme ittihadie, les militantes ont rendu public un communiqué faisant part à l’opinion publique de la réussite du Congrès qui s’est déroulé dans un climat marqué par la forte présence des militantes et par des débats intenses mais fructueux dans l’objectif de restructurer l’organisation féminine. Une volonté confortée par plusieurs démarches. Entre autres, les candidates ont présenté leur projet de gestion de l’organisation féminine du parti et de la question féminine au Maroc. Cette initiative exprime la volonté commune de toutes les composantes du parti, qui parient fortement sur la position et le rôle de la femme dans les chantiers futurs.
Dans leur communiqué, les congressistes appellent à faire de l’identité politique un outil de lutte contre toute discrimination et violence à l’endroit de la femme marocaine. Surtout que la forte identité de l’USFP s’est toujours basée, depuis la création du parti, sur une approche comparative entre la situation de la femme marocaine au regard des différentes mutations que connaissent la société marocaine et les pouvoirs étatiques. D’autre part, les congressistes se sont félicitées des acquis réalisés dans le passé et s’engagent à poursuivre leur lutte pour davantage de réalisations. Elles appellent également à une participation effective et large des femmes dans la gestion de la chose publique et à devenir une force de proposition et de décision à tous les niveaux. Elles demandent, par ailleurs, la constitutionnalisation du recours à la liste nationale lors des élections, tout en saluant l’initiative des listes complémentaires comme moyen d’encouragement de la femme à faire de la politique et d’élargissement de la base du secteur féminin. Le cinquième amendement du Congrès, comme le stipule le communiqué, appelle à mettre en application des politiques sectorielles et des programmes locaux et régionaux. Surtout que les congressistes estiment qu’il est important de réactiver l’approche genre dans les politiques publiques et d’institutionnaliser l’ensemble des droits culturels, économiques et sociaux de la femme.
Le communiqué final du Congrès appelle dans son sixième et dernier amendement, à accélérer l’adoption d’une loi-cadre qui garantisse la prévention et la protection de la femme contre toute sorte de violences et à mettre un terme à l’impunité. Dans le même document, les Congressistes ont insisté sur la nécessité d’atteindre un quota de 33% en vue de la parité dans toutes les instances éligibles, l’amélioration de la situation sociale des femmes, notamment dans le monde rural, le déploiement de plus d’efforts pour améliorer l’image de la femme dans les médias, assurer à la femme employée tous ses droits et encourager sa participation dans les instances syndicales et professionnelles. Elles demandent également la création d’un Conseil supérieur de la femme. Les congressistes n’ont pas omis de rappeler leur attachement à l’intégrité territoriale et leur soutien au projet d’autonomie dans les provinces sahariennes. De même, elles expriment leur entière solidarité avec le peuple palestinien et son droit à un Etat indépendant. Concernant le Maghreb arabe, les militantes adhèrent aux stratégies du parti et appellent l’ensemble du peuple algérien, à sa tête la femme algérienne, à faire avancer les choses et à contribuer à la création des conditions nécessaires à l’union entre les deux pays frères. Dans ce sens, elles appellent, d’autre part, l’Espagne à adopter une politique de bon voisinage et de cesser de se servir de l’affaire du Sahara comme carte politique à des fins purement électoralistes.
Nous publierons la liste des membres du Conseil national dans nos prochaines éditions.