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Le DDT, ou dichlorodiphényltrichloroéthane, est un pesticide faisant partie de la catégorie des polluants organiques persistants (POP) et communément présent dans de nombreux stocks de pesticides périmés. Acquis au Maroc dans les années 80 pour lutter contre le paludisme, ces produits chimiques toxiques et leurs emballages étaient désormais devenus obsolètes et dangereux pour l’environnement et la santé publique.
La FAO tenait à encourager financièrement et techniquement le ministère de la Santé pour éliminer le DDT au Maroc en s’appuyant sur son système de gestion de stocks de pesticides et en conformité avec les exigences des conventions internationales de Stockholm et de Bâle, deux accords relatifs à la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques, déchets dangereux et autres déchets. Par ailleurs, cette opération a également été menée en partenariat avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et le FEM (Fonds pour l’environnement mondial).
Dans un premier temps, la FAO a donc contribué à l’organisation des formations auprès du ministère de la Santé sur le reconditionnement des fûts, de leur stockage, centralisation et sécurisation. Suite à cela, le ministère de la Santé a procédé à la décontamination de sept dépôts à Kénitra, Fès, Moulay Yacoub, Settat et Khénifra avant de centraliser et de sécuriser l’ensemble des stocks dans un dépôt à Oued Zem.
Enfin, du 14 juin 2013 au 4 juillet 2013, et sous la supervision de la FAO et du ministère de la Santé, l’entreprise spécialisée a pu procéder à la sécurisation et au chargement des stocks dans des conteneurs. L’étape finale aura lieu en France lors de l’élimination par incinération à haute température, seul moyen aujourd’hui d’éliminer ces produits chimiques toxiques. Cette action s’inscrit dans le cadre du Programme pour la prévention et la destruction des pesticides périmés. En menant cette action, elle vise globalement à éradiquer la faim, lutter contre l’insécurité alimentaire, réduire la pauvreté et protéger les ressources naturelles.