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Rien n’est moins sûr. Christopher Ross, lui, aura, cependant eu quelques raisons de positiver.L’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU a tout de même eu quelques dates à avancer.
D’autres rounds sont en effet prévus pour les 21 et 22 janvier et pour mars prochain. Le but recherché, selon Ross, est d’«insuffler une nouvelle dynamique au processus de négociation sur la base de rencontres régulières ».
Sauf que les rencontres semblent se suivre et se ressembler vu les tergiversations d’un Polisario campant sur des positions qui aboutissent, immanquablement à un blocage inéluctable. La rengaine du référendum pour une soi-disant autodétermination est dépassée et désuète puisque ne pouvant concorder avec la réalité dans ce cas d’espèce. Et preuve supplémentaire, de trop, de cet entêtement synonyme de mauvaise foi, c’est de s’étaler, tout en continuant à la dénaturer, sur l’opération du démantèlement du camp de Gdim Izik. Faisant fi des preuves irréfutables présentées par le Maroc à Manhasset et qui confirmaient la seule version des faits qu’il pouvait y avoir, à savoir que ceux qui y ont laissé la vie faisaient tous partie des forces de l’ordre marocaines, lesdits négociateurs au nom du Polisario ont fantasmé sur de pseudo-listes de prétendues victimes. « Nous avons démonté tout l’argumentaire du Polisario, pièce par pièce, en démontrant une fois de plus, que l’intervention était pacifique », a précisé le chef de la diplomatie marocaine.
Le négociateur en chef des séparatistes a, lui, fait part de sa désolation de voir le Maroc refuser que des commissions d’enquête se rendent sur place pour recueillir les éléments à même de définir les responsabilités. C’est oublier, à dessein, que ce n’est pas à un pays souverain, le Maroc, en l’occurrence, que l’on impose ce genre d’aberrations. Le Maroc, pour rappel, n’a jamais fermé ses frontières aux dignes organisations des droits de l’Homme. Ce qui est loin d’être le cas pour les dirigeants du Polisario et leurs tuteurs (commanditaires) d’Alger. Les aberrations, les exactions et la servitude qui sévissent dans les camps de Tindouf doivent sans doute faire partie de quelque secret d’«état», si fantomatique, celui-ci soit-il.
«La délégation marocaine a présenté un certain nombre d’initiatives et de propositions pour donner davantage de chance à la négociation, accélérer son rythme et améliorer sa pertinence et sa perspicacité», dixit Taïeb Fassi Fihri à l’issue de ces tout derniers pourparlers. Le ministre marocain des Affaires étrangères a, par ailleurs, souligné que l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU se doit désormais d’écouter tous «ceux qui, dans la région, peuvent contribuer à faciliter le processus» et non pas limiter ses tournées à la préparation des rounds de négociation. Les initiatives marocaines ne laissent pas de place à quelque équivoque que ce soit, mais c’est à la limite lassant, voire désespérant, de voir l’autre partie s’escrimer à ramer à contre-courant, à l’encontre de la logique et du bon sens. «Nous ne voulons pas d’un retour en arrière», entonne Fassi Fihri, qui n’a pas manqué de rappeler que le prédécesseur de Christopher Ross était parvenu à la conclusion pour le moins indiscutable : l’indépendance ne peut être envisagée. Elle est irréalisable. Tout à l’opposé, bien évidemment, de l’initiative marocaine d’autonomie.