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Il a mis en valeur, lors de l’ouverture des premières Assises nationales de la recherche et développement autour des phosphates tenues au Palais des congrès à Skhirat, l’importance voire la nécessité de la recherche scientifique et l’innovation dans la préservation des ressources naturelles. Pour ce faire, le ministre a annoncé que son département a réservé un budget de 300 millions de DH pour encourager la recherche scientifique, précisant que le ministère pourrait accorder un budget de 10 millions de DH pour un seul chercheur qui réaliserait une recherche de qualité, à condition que son étude soit évaluée objectivement, et ce pour couper court à tout népotisme ou clientélisme.
Mustapha Terrab, directeur général du Groupe OCP, a, pour sa part, affirmé que ces Assises constituent l’ébauche d’un partenariat entre l’Office, les universités, les centres de recherche et les divers départements ministériels tels que ceux de l’Enseignement supérieur, de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement et du Commerce. « Les jalons de ce partenariat sont déjà posés », a-t-il affirmé, ajoutant qu’« un outil financier a été mis en place pour nourrir cette opération ».Il s’agit notamment d’un fonds pour encourager la recherche scientifique. L’objectif de ce partenariat « est de mettre en place une stratégie ambitieuse dans ce domaine pour faire de la recherche sur les phosphates au Maroc une locomotive de la recherche nationale et une référence mondiale », précise d’ailleurs une note lors de ces Assises.
Mustapha Terrab a rappelé dans ce sens que l’Université polytechnique Mohammed VI a été créée « dans le cadre de sa mission de promotion de la recherche et du développement » et qu’elle « a l’ambition de devenir un pôle académique en mesure de hisser le Maroc au rang des grandes nations en matière de recherche et de formation ».
Pour sa part, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a insisté sur la nécessité de lier l’université à la recherche scientifique et au monde économique, car, selon lui, «toute recherche qui n’a aucun lien avec l’économie n’a aucune valeur ». Il a également affirmé que ceux qui entravent la recherche scientifique portent atteinte aux intérêts de l’entreprise et leur attitude ne sert ni cette dernière ni les intérêts nationaux.
Lors de ces Assises dont les travaux s’étalent sur deux jours, 500 personnes représentant la communauté scientifique nationale et la diaspora marocaine ont pris part à des ateliers animés par des chercheurs marocains et des responsables de recherche-développement à l’OCP. Cet évènement a pour objectif de «déboucher sur un plan d’action pour la mise en chantier des premiers jalons du partenariat OCP - ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres dans le domaine de la recherche-développement en matière de phosphates ».