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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Le directeur général de l'Unicef, Anthony Lake, y affirme même que la pollution de l'air, l'un des principaux facteurs de mortalité infantile, explique à elle seule, le décès de près de 600.000 enfants de moins de cinq ans chaque année. Evidemment dans ce contexte, les plus pénalisés sont les enfants pauvres, foi de Nicholas Rees, un spécialiste du climat et de l'analyse économique œuvrant pour l'Unicef.
L'OMS quant à elle, qui n’y va pas du dos de la cuillère, affirme que la pollution atmosphérique a tué 3,7 millions de personnes dans le monde en 2012 dont 127.000 enfants âgés de moins de cinq ans, tandis que pour la même année, la pollution de l'air intérieur, souvent imputable au chauffage au charbon ou aux cuisinières à bois, a été encore plus mortifère la même année, puisqu'elle est accusée d'avoir tué 4,3 millions de personnes, dont 531.000 enfants de moins de cinq ans, en 2012, ajoute encore l'organisation.
Les enfants dans les deux cas sont les plus fragilisés car les particules polluantes agissent non seulement sur le développement des poumons, mais elles sont susceptibles de traverser la barrière hémato-encéphalique et de perturber de manière définitive le développement de leur cerveau, a encore déploré Anthony Lake.
Les sources les plus nuisibles de pollution, s’identifient à travers les usines, les centrales électriques, les véhicules fonctionnant avec des énergies fossiles, la poussière et l'incinération de déchets, selon l’instance mondiale.
Les zones de la planète les plus touchées par ce fléau sont l'Asie du Sud qui compte le plus grand nombre d'enfants respirant un air fortement pollué (620 millions), suivie par l'Afrique (520 millions) et l'Asie de l'Est et le Pacifique (450 millions), selon la nouvelle étude du Fonds des Nations unies pour l'enfance qui est paru une semaine avant le début de la COP22, qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre.
Le Maroc, et même s’il n’est pas mentionné dans le rapport comme étant un vrai cas à soucis quant à ce phénomène, n’en demeure pas moins largement exposé et plus particulièrement en milieu urbain. Nos enfants qui grandissent dans les grandes villes polluées encourent désormais de grande risques comme ceux notamment des lésions pulmonaires alors même qu'ils paraissent en bonne santé.
Ces troubles respiratoires, notamment l'asthme, sont fréquents chez les enfants vivant dans des zones à forte pollution atmosphérique comme la métropole, la capitale, les grandes villes à l’instar de celles du Nord Tanger et Tétouan ou du Sud, Agadir.
Même les cités jadis épargnées par la pollution atmosphérique et réputées pour le bienfait de leur air pur à l’instar de Marrakech, Fès et Meknès n’échappent pas à ce fléau des temps modernes qui touche plus de la moitié de la population infantile en zone urbaine. Pour la plupart d’entre eux, ils présentent des inflammations excessives des deux poumons, des quantités anormales de marques, affectant les structures des organes pulmonaires, signes d’éventuelles anomalies.
La santé de nos enfants en prend même un sérieux coup quand l’OMS attribue le quart de toutes les maladies affectant l`humanité aux risques environnementaux et les enfants dans l’histoire étant les plus vulnérables. Pour les moins de cinq ans, les maladies liées aux facteurs environnementaux sont responsables du décès de plus de 4,7 millions annuellement. 25% en décèdent dans les pays en voie de développement contre 17% dans le monde dit développé et pollueur par excellence.
Recommandations
- Se conformer aux normes internationales de qualité de l'air en réduisant le recours aux énergies fossiles et en développant davantage les sources d'énergies renouvelables.
- Faciliter l'accès des enfants aux soins médicaux et notamment aux campagnes de vaccination pour réduire leur vulnérabilité aux maladies respiratoires.
- Eloigner les sources de pollution comme les usines des écoles et des terrains de jeu.
- Mieux gérer les déchets pour réduire la quantité de détritus brûlés en collectivité.
- Donner la possibilité aux populations d'acquérir des gazinières plus propres pour améliorer la qualité de l'air dans les habitations.